Nice : Etudes ou business, la Côte d’Azur séduit davantage de Chinois
ATTRACTIVITE•Nice va encore bénéficier d’un coup de projecteur avec la tenue de la 4e édition du Forum culturel franco-chinoisFabien Binacchi
L'essentiel
- Nice accueille cette semaine la 4e édition du Forum culturel franco-chinois.
- La Côte d’Azur, qui a vu le nombre de Chinois nouvellement installés presque doublé en moins de dix ans, pourrait encore profiter de ce coup de projecteur.
- La destination séduit notamment des étudiants et des commerçants.
«La venue du président Hu Jintao à Nice, en 2010, avait commencé à mettre la lumière sur la Riviera, se rappelle Ying Zhang. Celle de Xi Jinping, l’an passé, devrait accélérer les choses ». La vice-présidente de l’association de la communauté chinoise de la Côte d’Azur estime que cette dernière a presque doublé en moins de dix ans, avec près de 3.000 ressortissants installés sur la Riviera aujourd’hui. Et cet attrait pour la destination pourrait encore grandir avec la tenue, à Nice jusqu’à jeudi, du 4e Forum culturel franco-chinois, un programme de rencontres à l’initiative de la fondation Prospective et Innovation.
« Pendant longtemps, quand on entendait parler de la France, c’était uniquement à propos de Paris. Mais la qualité de vie et le climat de la Côte d’Azur séduisent de plus en plus », dit-elle. Pas encore les retraités chinois mais plutôt des étudiants et des « gens qui veulent faire du business ».
La représente de cette association qui donne des conseils aux nouveaux arrivants a constaté une accélération des ouvertures de restaurants asiatiques à Nice et d’autres types de commerces tenus également par des Chinois.
A Sophia-Antipolis et dans les écoles de commerce
La destination séduit aussi pour son enseignement. Rien que dans les campus de l’université Nice Côte d’Azur, ils seraient environ 500. Beaucoup viendraient aussi pour les opportunités liées à la technopole de Sophia-Antipolis et les écoles de commerce, comme le Skema ou l’Edhec. « Il y a des cursus très riches et beaucoup de programmes sont dispensés en anglais, ce qui nous laisse le temps d’apprendre le français », vante une étudiante de 20 ans.
Les nouveaux millionnaires et milliardaires que compte la Chine, eux, n’auraient pas encore débarqué mais « les possibilités d’investissement devraient rapidement les attirer », pense Ying Zhang. D’autant plus que les nouvelles lignes aériennes directes, avec Pékin, et bientôt depuis Shanghai et Canton, devraient faciliter leur installation.