EN COULISSESLes chars «Septième art» du Carnaval de Nice confectionnés par un robot

VIDEO. Nice: Au Carnaval, des chars sur le thème du cinéma et (pour la première fois) un robot pour les confectionner

EN COULISSESUne société de carnavaliers a fait appel pour la première fois aux services d’un sculpteur automatisé pour donner vie aux croquis…
Le nouveau robot de Pierre Povigna est à l'œuvre 24h/24
Le nouveau robot de Pierre Povigna est à l'œuvre 24h/24 - F. Binacchi / ANP / 20 Minutes
Fabien Binacchi

Fabien Binacchi

L'essentiel

  • Les croquis des chars du Roi du cinéma, star du 135e Carnval de Nice, ont été dévoilés.
  • Cette année, pour la toute première fois, un robot vient à la rescousse des sculpteurs pour fabriquer les décors.
  • Une innovation qui fait gagner un temps précieux aux carnavaliers.

Hitchcock réclamant l'« action » devant toutes ses stars et Les oiseaux, Emmanuel et Brigitte Macron (façon Marilyn dans une robe soulevée dans les airs) dans un remake de Sept ans de réflexion, les Sœurs panthères et la montée des marches de Cannes, Brice de Nice, mais aussi l’affaire Harvey Weinstein et la guerre des récompenses…

Sur le papier, et les croquis qui viennent d’être dévoilés, le Roi du cinéma, qui défilera pour le centenaire des Studios de la Victorine à l’occasion du 135e Carnaval de Nice (du 16 février au 2 mars), a fait bouillonner la créativité des carnavaliers.

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En coulisses, à moins d’un mois du corso inaugural, la fabrication des chars, entamée depuis plusieurs semaines, est entrée en mode turbo. Avec une aide de poids, un nouvel apprenti… Cette année, une entreprise s’est adjoint les services d’un robot !

« Le robot permet de nous dégager du temps pour les finitions »

Et « c’est une révolution », témoigne Gérard Artufel, sculpteur pour la société Concept événementiel, qui à la charge de fabriquer onze des dix-sept créations de cette édition 2019. « On taillait le polystyrène à la main. Un travail long et répétitif. La machine permet un meilleur rendu en nous faisant gagner du temps. On peut le diviser par cinq. Ça permet d’en dégager pour les finitions », explique le spécialiste.

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Les croquis sont convertis en 3D dans des ordinateurs. Les programmes sont ensuite téléchargés dans le robot qui vient creuser dans des blocs de polystyrène les formes voulues, à l’aide de plusieurs forêts. La machine, baptisée « Roboti Comelo », est la même que celle utilisée dans l’industrie automobile ou l’aéronautique notamment.

Les différentes parties sont ensuite assemblées par les carnavaliers. « On garde la main sur l’artistique. La machine dégrossit et nous sommes toujours là pour donner un dernier coup de ponçage. Avec la 3D, on voit le résultat à l’avance et on arrive à obtenir une finesse des traits étonnante », confie Pierre Povigna, le patron de cette entreprise qui a déboursé 318.000 euros pour s’offrir ce nouveau collaborateur.