ECOLEDes collégiens niçois apprennent à réagir avec un simulateur de séisme

Nice: Leur cour de récré tremble, les collégiens apprennent à réagir avec un simulateur de séisme

ECOLECes élèves étudient la culture du risque comme au Japon et au Mexique...
Mathilde Frénois

Mathilde Frénois

L'essentiel

  • Les Alpes-Maritimes sont l’un des départements les plus sismiques de France.
  • Plus que les simples cours théoriques et les exercices, les collégiens ont pu se rendre compte des sensations d’un tremblement de terre.
  • Ce simulateur de séismes leur permettra de mieux appréhender les risques.

La terre tremble sous les pieds d’Ambre. Cette élève de cinquième vit son premier séisme. Un tremblement de terre de magnitude de 7,4, comme celui qu’a connu la Turquie en 2011 et qui a fait plus de 260 morts. « Ça fait bizarre, ça va dans tous les sens », dit-elle. Ambre est sous le préau du collège Henri Matisse de Nice, bien en sécurité. Cette élève de cinquième vient de grimper sur le simulateur des pompiers de l’urgence internationale​.

« La machine restitue trois tremblements de terre. Celui de Turquie. Mais aussi celui de Ramberviller dans les Vosges de magnitude 5,4 et celui d’Algérie de magnitude 6,6, explique Christian Gauthier, logisticien de cette ONG. On ressent physiquement le tremblement de terre, cela permet de mieux l’appréhender. » Et encore, seul un mètre carré bouge. Tout le reste, les arbres, les immeubles, les objets restent immobiles. « Si vous tressautez, le bâtiment derrière fait la même chose », leur précise le pompier-logisticien dont les collègues sont intervenus dans les dernières grandes catastrophes, de l’Indonésie cette année au Népal en 2015.

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« Ils ont conscience de l’aléa »

« Les Alpes-Maritimes sont l’un des départements les plus sismiques de France. Le dernier gros tremblement est celui de 1887 avec une magnitude de 6,2, rappelle Stéphane Liautaud, chargé de mission risques sismiques à la direction départementale des territoires et de la mer. L’objectif est de faire entrer ces élèves dans la culture du risque comme au Japon et au Mexique : désormais, ils ont conscience de l’aléa, de son impact et auront les bons réflexes. »

Après être montés sur le simulateur, Ambres et ses camarades de classe auront une formation aux bons gestes : se mettre sous la table et les mains autour du cou pendant le séisme, couper l’électricité et le gaz après. Puis évacuer le bâtiment. Pour réagir l’ensemble de leur collège, de leur ville et de leur département se met à trembler.