Nice: Un jeu pour tester tous ses sens (et se faire peur)
LOISIRS•A l’Est de Nice, Sensas propose une expérience ludique inédite dans la veine des escape games...Fabien Binacchi
L'essentiel
- Déjà ouvert à Marseille, Perpignan, Montpellier et Lyon, Sensas vient de s’installer à Nice.
- Ce jeu, dans la veine des escape game sans en être un, propose une expérience multisensorielle et « sensibilise au handicap ».
- L’enseigne s’engage d’ailleurs à reverser une partie de ses recettes à des associations.
Déguster des grillons et des vers, se contorsionner à travers des lasers… Ces expériences à la mode Koh Lanta et Fort Boyard, vous en rêviez ? Sensas l’a fait.
Ce nouveau lieu ludique de 230 m2 à l’est de Nice (53, rue Beaumont) propose à des équipes téméraires - de 4 à 15 personnes - une expérience multisensorielle. Et joue aussi (un peu beaucoup) avec les peurs. Ici, on fait appel à votre vue, à votre ouïe, à votre odorat, à votre toucher, à votre goût mais aussi à votre courage.
Sensibiliser au handicap
Découvertes de saveurs et d’odeurs dans le noir complet (attention aux surprises), mime en caméra infrarouge (le ridicule ne tue pas), recherche d’indices dans des boîtes habitées (par des êtres vivants ?), il y a bien de quoi rire et frissonner à travers six ateliers qui interrogent : Que feriez-vous privé de l’un de vos cinq sens ?
« A travers tout le parcours, on sensibilise les visiteurs au handicap. On joue avec le système du braille. On joue avec le langage des signes. C’est ludique, mais aussi pédagogique », présente Noémie de Saint Jores, manager à Nice de Sensas, concept déjà présent à Marseille, Perpignan, Montpellier et Lyon.
Jouer aussi pour la bonne cause
A la clé de ce jeu (qui n’est pas un escape game puisque vous progressez dans tous les cas en environ 1 h 30, comptez 28€ par personne), des amulettes gagnées à chaque épreuve remportée. Et une bonne cause.
« Pour chaque victoire [il y a quatorze amulettes en jeu au total], nous reversons 10 centimes à une association qui œuvre pour les personnes handicapées. C’est près de 2 000 euros tous les mois ou tous les deux mois », explique également la responsable.