VIDEO. Carnaval de Nice: Donald Trump, Emmanuel Macron, Theresa May, Thomas Pesquet et Kim Jong-un font leur entrée en fanfare
PREMIERE SORTIE•La premier corso sur le thème de l'espace, samedi soir, a réuni près de 16.000 spectateurs...Fabien Binacchi
L'essentiel
- Lancé le samedi 17 février, le 134e Carnaval de Nice se tient jusqu'au 3 mars, sur le thème de l'espace.
- Près de 16.000 spectateurs ont assisté au premier défilé, samedi soir.
Dans les tribunes, des rangs noirs de monde. Et sur les chars, des personnalités de premier plan. Le 134e Carnaval de Nice s’est ouvert samedi soir avec (les grosses têtes de) Donald Trump, Kim Jong-un, Emmanuel Macron ou encore Theresa May et près de 16.000 spectateurs.
« C’est un bon démarrage, malgré une météo mitigée », se réjouissait-on du côté de l’office du tourisme, dimanche. La pluie a fait craindre un moment l’annulation de la première bataille des fleurs, samedi après-midi.
Les chiffres des réservations au vert
Les chiffres sont en tout cas au vert après un lancement, l’an dernier, en retrait. Les organisateurs avaient enregistré un certain attentisme du public, sept mois après l’attentat de la promenade des Anglais.
« Sur le reste de la manifestation [jusqu’au 3 mars], les réservations sont fortes sur les week-ends et il reste des disponibilités en semaine », expliquait la même source.
Quatre batailles de fleurs, et cinq corsi (dont quatre illuminés et un diurne) sont encore programmés, dans un contexte de sécurité encore renforcée.
Donald Trump sur deux chars
Les 18 chars de cette édition consacrée à l’espace ont en tout cas marqué les esprits dès leur première sortie samedi soir. Emmenés par le roi, sous les traits de l’astronaute Thomas Pesquet, et la reine de cette édition, Donald Trump, Emmanuel et Brigitte Macron côtoient E.T. et l’Alien de la saga de Ridley Scott.
Le président américain a particulièrement inspiré les carnavaliers. Il apparaît sur deux chars. Dans La Planète des singes, il incarne un gorille énervé aux côtés de Theresa May, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdoğan, eux aussi grimés en primates.
L’un des tweets de Donald Trump a également servi de point de départ à l’œuvre « Rocket man ». Le public l’y a découvert installé aux commandes d’un canon, prêt à mettre le leader nord-coréen Kim Jong-un sur orbite.