SANTECôte d'Azur: La sécheresse a fait reculer les moustiques cette année

Côte d'Azur: La sécheresse a fait reculer les moustiques cette année

SANTEMalgré un cas rare du virus West Nile, ces nuisibles volants n’ont pas trop fait parler d’eux dans les Alpes-Maritimes...
Des moustiques tigres. Illustration.
Des moustiques tigres. Illustration. - F. Lodi - Sipa
Fabien Binacchi

Fabien Binacchi

L'essentiel

  • En dehors d’un cas isolé du virus du West Nile, l’Entente interdépartementale de démoustication n’est intervenue qu’une seule fois cet été dans les Alpes-Maritimes.
  • La sécheresse a limité la prolifération du moustique, selon les spécialistes.

«Une année très calme. » Malgré un cas rare du virus du Nil occidental, diagnostiqué sur une habitante de Nice-Nord le 20 octobre, l’Entente interdépartementale de démoustication (EID) Méditerranée, chargée de faire disparaître les nuisibles volants autour des personnes malades, n’est pratiquement pas intervenue cette saison dans les Alpes-Maritimes.

« Nous avons pulvérisé une zone une seule fois et c’était dans le cadre d’une simple suspicion », résume Bernard Cadiou, le responsable de la structure.

A titre de comparaison, en 2015, 38 cas de dengue et de chikungunya importés avaient été signalés dans le département et avaient entraîné des traitements insecticides…

Moins d’interventions « grâce » à la sécheresse

L’EID a « à peine » travaillé davantage dans le Var cette année, pour contenir deux foyers autochtones de chikungunya au Canet-des-Maures, résultant d’un seul et même cas importé.

Un bilan « très raisonnable » selon Bernard Cadiou, dû, selon lui, à la sécheresse qui a permis une prolifération modérée du moustique tigre, le principal vecteur de ces maladies.

L’ARS demande aux Azuréens de « se protéger des piqûres »

Le piqueur commence d’ailleurs, comme chaque automne, a baissé les armes pour entrer en diapause. Une période d’hibernation pour Aedes albopictus.

Culex Pipiens, son cousin sans rayure, lui, reste actif tout au long de l’année, même si sa population diminue en hiver. Et comme c’est lui qui peut-être un vecteur du virus du Nil occidental, l’Agence régionale de santé (ARS) Paca demande aux Azuréens de continuer « à se protéger des piqûres ».