CULTUREZeFestival, créé par l'association LGBT Polychromes, fête ses dix ans

Nice: ZeFestival, créé par l'association LGBT Polychromes, fête ses dix ans

CULTUREL’association niçoise compte désormais 150 adhérents et recherche un local…
Mathilde Frénois

Mathilde Frénois

L'essentiel

  • Le festival débute ce jeudi et termine le 22 octobre.
  • Des événements auront lieu à Nice, Marseille, Toulon et Seillans.

Dès ce jeudi soir et jusqu’au 22 octobre, ZeFestival allumera sa dixième bougie. Organisé par l’association niçoise Polychromes, il met en lumière les cultures lesbiennes, gay, bi et trans. En une décennie, le collectif azuréen a aussi vu souffler un vent de luttes sociales et d’acquisition de nouveaux droits. Des lueurs d’espoir parfois accompagnées de rejet.

« Le festival a été créé pour promouvoir les cultures LGBT, explique son président Thomas Cepitelli. Car la culture, c’est un moyen de s’ouvrir sur la société et de faire revendiquer des droits. » Et en matière de droit, depuis 2007, certaines avancées ont été gravées dans la loi. Entre autres, le changement d’état civil des personnes trans a été facilité.

« L’égalité de fait »

« Il y a surtout eu le mariage pour tous. Ça a été un grand combat, se souvient Thomas Cepitelli. Mais les débats ont aussi ouvert les vannes d’une homophobie décomplexée. » Des moments qu’il juge « très durs » : « On n’a pas fini de panser nos plaies. Et elles vont se rouvrir avec la PMA. »

Vous l'attendiez ! Là voilà ! L'affiche de la prochaine Edition de ZeFestival ! Du 28/09 au 05/10 à Nice le 13 octobre...

Posted by Polychromes on Tuesday, September 5, 2017

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Dans le même temps, l’association a grandi. Elle compte désormais 150 adhérents et cherche un local. « En dix ans, on est arrivé à organiser des avant-premières et à faire venir des réalisateurs », se réjouit son président. Samedi, Jean-Philippe Tranvouez présentera Préjugés coupables, un film sur l’homophobie au quotidien. Parce qu’il y a encore du travail. « Un des combats à gagner, c’est celui de l’égalité de fait : l’arrêt des discriminations ne se fait pas uniquement par la loi, aussi par un traitement égal par la société », dit-il.