HUMOURVIDEO. Gilles Bellatre est humoriste, candidat de téléréalité et… médecin

VIDEO. Nice: Gilles Bellatre est humoriste, candidat de téléréalité et... médecin

HUMOURSes vidéos, où il titille les habitudes des Niçois, dépassent les 100.000 vues…
Mathilde Frénois

Mathilde Frénois

L'essentiel

  • Gilles Bellatre a participé à de nombreuses émissions télévisées.
  • Il souhaite monter sur scène pour faire passer son humour de YouTube aux planches.

Ce Niçois mène une double vie. Il a deux noms, deux professions, deux quotidiens. A la vie, il est Andy et finit ses études de médecine. A l’écran, il est Gilles et se fait remarquer avec ses vidéos humoristiques. Sur sa page Facebook, Gilles Bellatre compte plus de 30.000 abonnés. Raillant l’attitude des Niçois, leurs habitudes culinaires, leur amour pour l’OGC Nice, ses saynètes dépassent les 100.000 vues.

« Les vidéos permettent de m’évader, explique Gilles Bellatre. Je parle de foot, de l’histoire de Nice, de la plage, du soleil. Les Niçois ont l’impression qu’il n’y a qu’un seul soleil, sourit-il. Je m’amuse aussi avec l’hymne des Niçois, Nissa la Bella. Le Niçois ne connaît que les deux premières lignes… et le refrain. » Gilles Bellatre fait tout « de A à Z », de l’écriture des sketchs au montage. « En fait, je me moque un peu de moi dans les vidéos », admet ce Niçois d’adoption.



Un Prince de l’Amour

Mais Gilles n’a pas découvert les feux des projecteurs sur Facebook. Repéré sur les réseaux sociaux, le Niçois de 30 ans a participé à Tout monde veut prendre sa place et Le plus grand quiz de France. A l’aise en casting (« J’y vais en short », assure-t-il), il se retrouve dans Les Rois du camping de M6 puis dans Tellement Vrai sur NRJ 12. Il saute le pas de la téléréalité avec une participation à la troisième saison des Princes de l’amour. « Je me suis rendu compte que ce n’était pas mon univers, dit-il. Je n’ai pas accroché avec les autres candidats et la notoriété. » Vite revenu à son stéthoscope, Gilles Bellatre se rase la tête pour passer inaperçu dans les rues de Nice et reprend ses vidéos sur YouTube.



Celui qui finira sa thèse sur le burn-out dans deux mois aimerait être aussi régulier pour ses vidéos que dans ses révisions. « Mon rêve est d’instaurer un rendez-vous : chaque semaine, à la même heure, publier une vidéo. » Pour le moment, chaque nouveau sketch représente des dizaines d’heures de travail. Du temps qu’il aimerait également mettre à profit de l’écriture, celle d’un spectacle mêlant l’ensemble de ses thèmes : la culture niçoise, la téléréalité et la médecine. Pour passer de YouTube aux planches.