LIVRESDes Azuréennes surfent sur la vague de la «New romance»

Côte d’Azur: Des Azuréennes surfent sur la vague de la «New romance»

LIVRESElles participeront vendredi, samedi et dimanche à un festival organisé à Cannes autour de ce nouveau courant littéraire…
Fabien Binacchi

Fabien Binacchi

L'essentiel

  • Fleur Hana et C. S. Quill font partie des stars de la New romance, une série de livres d’un nouveau courant littéraire qui fait vendre.
  • Elles participeront ce week-end à un festival organisé au Palais des festivals.

Fleur, mère au foyer, et Camille, fonctionnaire au conseil départemental, mènent une double vie. Avec leur imaginaire. Ces deux Azuréennes de 36 et 28 ans sont également des écrivaines qui font vendre.

Elles font partie des nouvelles stars de la , le courant littéraire de l’amour (sans l’eau de rose, ni le kitsch) qui fait depuis quelque temps le bonheur des éditeurs. Et qui réunira auteures – uniquement au féminin – et fans, vendredi, samedi et dimanche

Avec en tête d’affiche, ces love stories d’aujourd’hui, qui peuvent s’adresser au plus grand nombre et qui comportent toujours une pointe de sensualité.

Soupapes de décompression

« Après la vague j’ai écrit un premier roman érotique et j’ai vite bifurqué sur ce nouveau courant. Les maisons d’édition ont lancé de nombreux appels à textes », raconte Fleur Bonald-Bietti, alias

La Grassoise, détentrice d’une licence en lettres modernes et classiques, vient de sortir sa trilogie Follow me « qui marche bien ». « Je crois que ce qui plaît, c’est qu’on vend une espèce de rêve avec la New romance. Le contrat de départ, c’est qu’il y ait toujours un happy end. Et je pense que nos livres sont pour les lecteurs [des lectrices à plus de 80 %] des soupapes de décompression. »

Des communautés très actives sur Internet

Camille, sur la couverture de son nouveau livre Burning games, a abandonné la romance fantastique pour se concentrer elle aussi sur la New romance.

« J’en lisais moi-même beaucoup, explique la Niçoise. C’est un excellent moyen de s’évader. Et ce qui fait marcher ces livres, c’est qu’ils se poursuivent sur Internet et les réseaux sociaux. Il y a énormément de communautés qui s’attachent aux personnages et qui continuent à les faire vivre. » Et elles vont continuer à écrire ces histoires.