TRANSPORTSL'aéroport de Nice devient le deuxième de France à accueillir l’A380

L'aéroport de Nice devient ce samedi le deuxième de France à accueillir l’A380

TRANSPORTSLa compagnie Emirates va désormais opérer son vol quotidien Nice-Dubaï avec le « superjumbo » d’Airbus…
Fabien Binacchi

Fabien Binacchi

L'essentiel

  • Le premier aéroport français à accueillir l’A380 était Roissy Charles de Gaulle.
  • Au départ de Nice, les vols seront quotidiens.

Il devrait toucher le sol à 13h40 précises. Ce samedi, l’emblématique A380 bouclera son tout premier vol commercial sur l’ aéroport de Nice, deuxième de France (après celui de Roissy Charles de Gaulle) à l’accueillir. Le « superjumbo » d’ Airbus atterrira et décollera de la Côte d’Azur quotidiennement sous les couleurs d’ Emirates, depuis et vers Dubaï.

« En plus de la grande fierté de recevoir cet appareil mythique, l’augmentation du nombre de sièges [44 % de plus que dans le Boeing 777-300ER utilisé jusqu’alors sur cette ligne], est une belle opportunité, avance Didier Monges, directeur des opérations et du développement sur la plateforme niçoise. Le hub des Emirats ouvre la Côte d’Azur a de nombreuses destinations en Asie et en Océanie. »

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Aménagement du tarmac

Pour pouvoir accueillir ce géant des airs, l’aéroport de Nice a investi il y a quelques années dans des ponts capables d’accéder aux deux étages de l’appareil. Des aménagements ont également été opérés sur le tarmac. « Nous avons élargi les accotements pour éviter que les réacteurs externes de l’A380, mais aussi d’autres appareils que nous accueillons [comme l’Antonov An-124 et le Boeing 747-8], ne soulèvent de l’herbe et de la terre », précise Didier Monges.

En revanche la longueur des pistes n’a pas eu à être revue. Malgré son imposant gabarit, le coucou manœuvre « sur des distances moins importantes que d’autres gros-porteurs », vante Richard Carcaillet, directeur de l’innovation A380 chez Airbus. Selon le constructeur, l’avion a besoin de 2.935m pour décoller. Contre 3.530m pour le 747-400.