APPLICATIONIls développent Monument Tracker, l'appli pour ne rien rater d'une visite

Cannes: Ils développent Monument Tracker, l’appli pour ne rien rater d’une visite

APPLICATIONLe smartphone envoie une alerte à l’approche d’un point d’intérêt…
Mathilde Frénois

Mathilde Frénois

L'essentiel

  • Monument Tracker vient de lancer une levée de fonds de 500.000 euros pour son développement marketing.
  • Elle intégre aussi les musées et les aéroports.

Flâner dans les ruelles le nez collé… à la carte et aux pages de son guide. C’est le passage obligé pour les touristes ne voulant pas passer à côté de la perle architecturale d’une ville. Pour éviter de se balader les yeux rivés sur son livre, des Cannois ont créé l’application Monument Tracker, qui envoie une alerte à proximité des édifices et des lieux touristiques. L’entreprise vient de lancer une levée de fonds de 500.000 euros pour son développement marketing.

« Deux de mes associés étaient en taxi sur les quais de Seine à Paris, quand ils sont passés devant un monument qu’ils ne connaissaient pas, se rappelle l’un des fondateurs Jean Astolfi. On s’est alors rendu compte que le smartphone n’avait pas la réponse à leur question. »

Plus de 15000 lieux

Une fois l’application (gratuite excepté en offline) téléchargée sur iOS et Android, elle envoie des notifications à l’approche des points d’intérêt. « A Cannes, l’idée était de dépasser l’image d’une ville balnéaire et du cinéma. Monument Tracker fait découvrir les demeures privées, les murs peints et la vieille ville du Suquet », explique-t-il.

L’appli, déjà téléchargée 1,2 million de fois, recense 15.000 lieux dont les fiches ont été élaborées grâce aux bases de données des mairies et des offices de tourisme d’une quinzaine de villes. Nice, Cannes, Monaco mais aussi Paris, Tours et, à l’international, Londres, Madrid, Rome… sont disponibles sur Monument Tracker. La Haute-Loire et la station de ski Saint-Gervais les rejoindront bientôt.

En plus de s'attaquer aux rues, Monument Tracker est présent dans les galeries des musées et les terminaux des aéroports. « L’objectif est de réaliser des guides, toujours grâce à la géolocalisation, qui recenserait les parkings, boutiques, espaces lounge », projette Jean Astolfi. Pour commencer son voyage avant même de monter dans l’avion.