Législatives: Découvrez le profil des candidatures des Alpes-Maritimes
POLITIQUE•Le 11 juin prochain, 124 candidats tenteront leur chance…L'essentiel
- Les Alpes-Maritimes comptent neuf circonscriptions.
- Seuls quatre députés sortants se présentent de nouveau.
Dans le sud-est de la France, tous les députés sortants sont issus de la droite. Et cela depuis 2002. Mais les candidats Les Républicains ont vu débarquer sur leur bastion le mouvement En marche. Le Front national, France insoumise, le Parti socialiste et des candidats stars pourraient également peser sur les résultats de l’élection législative. Tour d’horizon de l’enjeu du scrutin dans les neuf circonscriptions des Alpes-Maritimes. Le 11 juin prochain, 124 candidats tenteront leur chance. Les listes complètes sont à retrouver ici.
1re circonscription des Alpes-Maritimes
S’étendant du Vieux-Nice au port, en passant par Bon voyage, ce secteur est celui qui concentre le plus de tension. Le très installé Eric Ciotti, parlementaire depuis dix ans, tente de briguer un troisième mandat. Mais, face à lui, En marche présente Caroline Reverso Meinietti, une candidate issue de la société civile, encore avocate et qui n’a jamais fait de politique.
Dans les urnes, le match ne se limitera pas à un duel. Robert Injey, qui se présente également pour la troisième fois, tente sa chance pour le compte de la France insoumise, Yann Librati pour le PS, le doyen du conseil régional Paca Jean-Pierre Daugreilh pour le FN.
2e circonscription des Alpes-Maritimes
Dans le moyen pays niçois aussi, En marche a souhaité brouiller les certitudes établies. Le maire de Vence, Loïc Dombreval roulera pour En marche face à sa première adjointe LR Anne Sattonnet. Tous deux tenteront de s’installer dans les sièges de l’assemblée nationale pour la première fois.
3e circonscription des Alpes-Maritimes
C’est le territoire des visages familiers. Déjà, il y a Rudy Salles, le candidat sortant élu depuis… plus de 28 ans. Il arpente les rues de Nice et la salle des quatre colonnes depuis 1988. Contre cet élu implanté se présente le très médiatique candidat frontiste Philippe Vardon. Il est conseiller régional FN et ancien leader du bloc identitaire.
Une circonscription qui ne sera pas traversée par la future ligne 2 du tram. C’est pourtant là que le géologue Eric Gilli a décidé de se porter candidat. Fervent opposant au projet du tunnel, il entend alerter sur les répercussions de ces travaux.
a4e circonscription des Alpes-Maritimes
A l’extrême est du département, le député sortant Jean-Claude Guibal laissera, dans tous les cas, sa place. Ne se représentant pas, c’est le maire LR de Cap d’Ail Xavier Beck qui tentera de lui succéder. Mais le candidat n’est pas totalement novice dans l’exercice de la députation. Xavier Beck a déjà été élu dans la quatrième circonscription des Alpes-Maritimes entre 1995 et 1997.
Face à lui, la figure du Front national locale Olivier Bettati se présente. Il est déjà conseiller régional Paca, conseiller municipal de Nice, conseiller métropolitain et vice-président du Fn Paca.
5e circonscription des Alpes-Maritimes
Elle est la seule candidate à ne pas être confrontée à En marche. La jeune parlementaire LR Marine Brenier, successeuse de Christian Estrosi, fait campagne plus sereinement dans ce secteur qui s’étend de la Méditerranée à l’extrême nord du département dans les montagnes des Alpes du sud. Elue députée lors de législatives partielles il y a seulement un an, Marine Brenier fera donc seulement face, entre autres, à Chantal Agnely du FN, Philippe Pellegrini de France insoumise ou encore Jacqueline Devier du PS.
Marine Brenier peut compter sur un soutien populaire. Son suppléant n’est autre que José Cobos, ancien défenseur et capitaine de l’OGC Nice, et déjà adjoint à la ville de Nice.
6e circonscription des Alpes-Maritimes
Si la confiance lui est de nouveau accordée, il passera de titulaire à suppléant. Le député sortant Lionel Luca ne se représente pas en tête de liste et laisse sa place pour la campagne à la candidate LR Laurence Trastour-Isnart..
7e circonscription des Alpes-Maritimes
A Antibes et ses alentours, Jean Leonetti a, lui, fait le choix de se retirer, cumul des mandats oblige. A sa place, pour le compte des Républicains, c’est Eric Pauget qui fait la course, le premier adjoint de Leonetti. Il fera face à Khaled Ben Abderrahmane, ancien PS qui a rejoint le parti présidentiel jusqu’à intégrer le comité départemental d’En marche.
8e circonscription des Alpes-Maritimes
Dans le bassin cannois, les scrutins passent mais les visages restent. A 79 ans, l’ancien maire de Cannes Bernard Brochand se présente pour passer cinq années de plus sur les bancs du Palais Bourbon, après les avoir déjà occupés seize ans. Face à lui, quatorze candidats tenteront de prendre sa place. Entre autres, la frontiste Anne Kessler, l’insoumise Maddy Vard, le socialiste Antoine Babu et le marcheur Philippe Buerch.
9e circonscription des Alpes-Maritimes
Sur les hauteurs de Cannes aussi, la candidate sortante, qui l’avait emporté en 2012 avec 53 % des suffrages, ne compte pas laisser filer un nouveau mandat. La députée-maire du Cannet Michèle Tabarot s’accroche et tente à nouveau sa chance.