SOLIDARITE«Mon cartable connecté» recrée le lien entre l'hôpital et l'école

Nice: «Mon cartable connecté» recrée le lien entre l'hôpital et l'école

SOLIDARITECe dispositif permet l’accompagnement de la scolarité des enfants malades…
«Mon cartable connecté» et sa valise ont un coût de fabrication de 2.000 euros.
«Mon cartable connecté» et sa valise ont un coût de fabrication de 2.000 euros. - M. Frénois / ANP / 20 Minutes
Mathilde Frénois

Mathilde Frénois

L'essentiel

  • Le prototype, à l’essai à Lenval, en est à sa troisième version
  • Chaque « cartable connecté » coûte 2.000 euros

C’est une petite sacoche noire que l’on porte sur son dos de l’école à l’hôpital, puis de l’hôpital à la maison. Bourrée d’électronique et développée par l’association Mon cartable connecté, elle permet aux enfants malades de garder le fil de leur scolarité pendant une hospitalisation longue durée.

« On s’est aperçu qu’il existait une coupure sociale dans la maladie, explique le président de l’association Abdel Aïssou qui développe le projet depuis deux ans. Des cours ont lieu dans les hôpitaux, mais l’enfant préfère son école, sa maîtresse, ses copains. »

« En phase pilote »

D’un côté, une caméra, un micro et une tablette sont installés en classe. De l’autre, les leçons sont retransmises à l’élève hospitalisé ou convalescent. « L’enfant aussi dispose d’une tablette et peut tchater avec l’enseignant et faire pivoter la webcam pour interagir directement comme s’il était en classe », précise Abdel Aïssou.

Avec l’académie de Versailles, Nice a été choisie pour l’expérimentation des prototypes des cartables, dont la troisième version est aujourd’hui « en phase pilote » à l’ hôpital Lenval. « On a la volonté de ne pas couper l’enfant de ce qui fait l’essentiel de sa vie : la santé et la scolarité sont ses deux piliers », affirme Arnaud Pouillard, directeur de la fondation Lenval.

Deux cartables connectés, d’un montant de 2.000 euros, sont en circulation. L’un d’eux est à Lenval et attend d’être pris en main par un élève hospitalisé « pour lui permettre de garder une vie sociale », espère Abdel Aïssou.