Ligue 1: Malgré son nul à Toulouse, l’OGC Nice n’a pas renoncé à aller chercher Paris et Monaco
FOOTBALL•Tenu en échec à Toulouse ce dimanche, Nice paraît « condamné » à une déjà très belle troisième place de Ligue 1. Mais la réception de Paris pourrait changer la donne…Nicolas Stival
L'essentiel
- Malgré sa domination, l'OGC Nice doit se contenter du nul à Toulouse (1-1).
- A quatre journées de la fin, les deux premières places semblent promises à Paris et Monaco.
- Les Niçois pourraient voir plus haut s'ils battent le PSG, dimanche.
C’était beau à voir. Pendant 45 minutes ce dimanche, l’OGC Nice a surclassé le TFC, grâce à son milieu ultra-dominant, notamment Jean-Mickaël Seri, Valentin Eysseric et Vincent Koziello. « Une des plus belles mi-temps que j’ai jamais vues », avouera après coup l’entraîneur Lucien Favre, pourtant pas un perdreau de l’année.
Mais entre le splendide coup franc de Seri sur le poteau et les arrêts du gardien toulousain Alban Lafont, le troisième de Ligue 1 n’a pas marqué pendant cette phase. Et il a dû se contenter du nul au final, après l’égalisation d’Eysseric (59e), trois minutes après l’ouverture du score de Corentin Jean.
« On sort de ce match avec des regrets », lâche Koziello. Doux euphémisme. Si la place sur le podium et une qualification pour le tour préliminaire de Ligue des champions sont verrouillées, Nice ne pourra sans doute pas aller titiller le PSG et Monaco. A quatre journées de la fin d’une saison d’ores et déjà historique, l’OGCN pointe à six longueurs du sommet de la Ligue 1.
Paris et Monaco avaient perdu à Toulouse
« Ce sera assez difficile », convient le jeune milieu de terrain. Les deux cadors du championnat, qui ont, eux, perdu cette saison à Toulouse, ne lâchent presque rien. « C’est un train d’enfer qu’on maintient très, très bien depuis quelque temps, à part en janvier et début février », rappelle toutefois Favre. « On a envie d’y croire jusqu’au bout », indique pour sa part le défenseur Maxime Le Marchand.
Un succès contre Paris, dimanche à l’Allianz Riviera, permettrait de prolonger le rêve. Même s’il faudra ensuite aller à Marseille et finir à Lyon, deux déplacements périlleux entrecoupés par la réception d’Angers.