SKISki: La double championne du monde Justine Tonso «joue tout au physique»

Ski alpinisme: La double championne du monde Justine Tonso «joue tout au physique»

SKIElle a remporté des médailles d'or en individual race et en sprint en catégorie cadette...
Mathilde Frénois

Mathilde Frénois

Elle est deux fois championne du monde. A 16 ans, l’Azuréenne Justine Tonso s’est imposée à deux reprises aux championnats du monde de ski alpinisme, le ski de randonnée en compétition. Pour sa dernière année en catégorie cadette, celle qui est également VTTiste a brillé sur ses planches la semaine dernière dans les montagnes italiennes.



Vous êtes vous remise de votre semaine quelque peu magique ?

C’était extraordinaire. J’ai fait quatre courses et j’ai eu quatre médailles : deux en or en individual race et en sprint et deux en argent à la vertical race et à la course du relais.

Selon vous, pourquoi ces courses ont particulièrement bien fonctionné ?

Cette année, je n’ai pas pu faire beaucoup de ski donc je me suis concentrée sur la technique pure du ski alpinisme : enlever et mettre les peaux, ainsi que les skis sur le sac et aux pieds. Mais sur ces championnats, j’ai joué tout au physique. C’est d’ailleurs ce qui m’a coûté ma médaille d’or à la vertical race.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Ce sport est technique. Quelles sont vos prochaines dates ?

C’est terminé pour le ski cette saison. Dès ce week-end, je reprends le VTT. Je ferai une course en cross-country.

Pratiquer deux sports, est-ce compliqué ?

C’est difficile à organiser parce qu’il faut gérer le matériel de ski et de vélo qui sont très différents. Mais j’ai besoin de cette multi-activité car ce sont des efforts similaires l’été et l’hiver. Ça me permet, quand je quitte les skis, d’être hypercontente d’aller sur mon vélo, et inversement. Cela évite une lassitude car le sport de haut niveau, ce n’est pas facile tous les jours.