Nice: Une alerte à la bombe en marge du déplacement de Marine Le Pen
FAITS DIVERS•Des journalistes avaient simplement oublié leur pied de caméra…Mathilde Frénois
Pas de grande panique, mais une alerte à la bombe prise au sérieux. Ce lundi après-midi, les militaires qui patrouillent sur le cours Saleya de Nice étaient en alerte. Barrières, périmètres de sécurité et fermetures à la circulation routière. Les agents ont dû faire face à un bagage suspect. Mais le sac, objet de toutes les tensions, ne renfermait… qu’un pied de caméra.
C’est que le dispositif de sécurité était à son maximum, Marine Le Pen étant en visite ce lundi dans la capitale azuréenne. Alors que la candidate déambulait entre les étals du marché du cours Saleya, une meute de photographes et journalistes la suivaient à la trace.
« Avec une étiquette Air France »
« Quatre militaires empêchaient les gens de passer en disant : "Y a une bombe !" », raconte Emma Arnau, journaliste pour BFMTV, occupée à faire des duplex à l’écart de l’agitation provoquée par la visite de la candidate FN. A cet instant, Marine Le Pen est déjà de l’autre côté du cours Saleya, loin de cette agitation sécuritaire. « Le sac, qui avait une étiquette Air France, était posé au sol entre deux panneaux de restaurant, rue Saint-François-de-Paule », précise Emma Arnau.
Le petit manège a duré un quart d’heure… jusqu’à ce qu’un journaliste se rende compte qu’il avait oublié son pied de caméra dans la précipitation et la bousculade suscitée par la venue de la candidate FN. Levée de l’alerte, réouverture de la route et reprise du reportage pour ces reporters tête en l’air. Cet après-midi, ils suivront Marine Le Pen à l'avant-poste du pont Saint-Louis de Menton où elle abordera les questions d’immigration et de frontière.