Des soupçons d’escroquerie et de défaut de soin. C’est ce qui a poussé le parquet de Nice à ouvrir une enquête préliminaire pour deux maisons de retraite gérées par trois membres d’une même famille à Drap et à Contes.

Fin janvier, des perquisitions ont eu lieu dans les deux établissements. « Au départ, on partait sur des faits de relation du personnel, de souffrance au travail et de techniques managériales, explique le procureur de la République de Nice Jean-Michel Prêtre. Le dossier a pris une autre dimension quand l’enquête a montré un fonctionnement atypique. »

Des problèmes de l’ordre des soins

Désormais, les enquêteurs travaillent sur des problèmes « de l’ordre des soins, de leur effectivité et de leur qualité », précise-t-il. Ces violences au sens juridique du terme pourraient également concerner la qualité de l’hébergement, la dignité de la prise en charge, la qualité de la nourriture et des soins. L’analyse des documents perquisitionnés est en cours.

Un second volet, financier cette fois, intéresse le parquet. « Il y a des soupçons d’escroquerie au remboursement d’organismes sociaux », fait également savoir Jean-Michel Prêtre.

Dans cette enquête préliminaire, les gérants des maisons de retraite n’ont pas encore été entendus.