Après deux mois et demi de mer et de batailles à travers les océans, Jean-Pierre Dick est en passe de rejoindre la terre ferme. Le skipper niçois devrait arriver ce mercredi aux Sables d’Olonnes, cinq jours après le vainqueur du Vendée Globe, Armel Le Cléac’h.

Les galères du début de course (presque) oubliées

Parti dans le groupe de tête, Jean-Pierre Dick a rapidement décroché. « Lorsqu’on a atteint l’Atlantique Nord, j’avais 300 milles d’avance et c’est revenu par-derrière », dit-il. Ce mauvais choix tactique début décembre est suivi d’une erreur qui lui fait perdre huit heures, après s’être aventuré dans une zone interdite.

Une cicatrice en souvenir.

Le visage de Jean-Pierre Dick risque de ne pas oublier cette édition du Vendée Globe. En manœuvrant dimanche, le skipper est tombé et s’est ouvert le menton. « Il a fallu que je pose des agrafes pour refermer la blessure. Du coup, j’en ai trois [sur le visage] dont une dans la joue, a-t-il expliqué. Ce n’est pas évident de viser avec l’agrafeuse quand le bateau bouge ! Maintenant je ressemble à un punk. »

Au pied du podium.

Une chose est sûre, Jean-Pierre Dick ne montera pas sur la boîte cette année. Mais le Niçois peut égaler sa performance de l’édition 2012-2013 où il était arrivé quatrième. Mais Yann Eliès et Jean Le Cam sont à sa poursuite, très près derrière. « Terminer cinquième ou sixième serait une déception, dit-il. Je vais me battre pour ça mais ça ne va pas être facile. Il y a du vent moins fort, ça va revenir par-derrière. » Dénouement prévu ce mercredi.