C’est l’histoire d’un divorce qui a très mal tourné. Et qui s’est terminé dramatiquement. Dans le sang. Depuis ce lundi matin, un assureur niçois fait face à la cour d’assises des Alpes-Maritimes pour répondre du meurtre de sa femme, à coups de marteau.

« J’ai commis l’irréparable. Je répondrai à toutes les questions. C’est impardonnable », a déclaré l’accusé quinquagénaire à l’ouverture de l’audience, rapporte le quotidien régional Nice-Matin.

« Je viens de tuer ma femme »

Les faits remontent au 1er septembre 2014. Ce matin-là. Ludovic H. se présente aux forces de l’ordre, expliquant : « Je viens de tuer ma femme ».

Sur ses indications, le corps de son épouse, avec qui il était en instance de divorce, est retrouvé dans son cabinet d’assurances du centre-ville de Nice. Frappée par plusieurs coups de marteau, elle présente de nombreuses lésions au niveau du crâne.

Un couple qui se déchire et qui s’adonne au libertinage

La thèse du crime passionnel apparaît rapidement… C’est en fait la jalousie, poussée à son extrême, qui aurait conduit le quinquagénaire à commettre l’irréparable.

Pour tenter de trouver une solution à leur problème de couple, les époux, mariés depuis 35 ans, s’étaient tournés vers le libertinage, mais la femme était finalement tombée amoureuse d’un autre homme, avance Nice-Matin.

Ludovic H. encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Les débats devant la cour d’assises sont programmés sur trois jours.