FRONTIERELe camp de migrants de l'arrière-pays niçois démantelé

Nice: Le camp de migrants de l'arrière-pays démantelé

FRONTIEREDes réfugiés étaient installés depuis lundi dans un bâtiment de la SNCF à Saint-Dalmas-de-Tende…

Le collectif avait ouvert ce lieu d’accueil de réfugiés « en partie pour protester contre le fait que de plus en plus de migrants se retrouvent démunis dans la vallée de la Roya ». Jeudi matin, ce camp installé dans un bâtiment de la SNCF à a été démantelé.

Une trentaine d’étrangers se trouvait sur place quand l’opération a eu lieu, précise le procureur de la République de Jean-Michel Prêtre. Une vingtaine d’entre eux, se disant mineurs, a été orientée vers une structure médicale pour un bilan de santé et tenter de vérifier la véracité de leur déclaration. Les autres ont été remis à la police aux frontières.

Des militants placés en garde à vue

Une dizaine de militants associatifs étaient par ailleurs présents au moment de l’opération, organisée dans le cadre d’une enquête ouverte à Nice pour aide à l’entrée irrégulière d’étrangers en France, ajoute le magistrat. Certains ont été placés en garde à vue pour être entendus, et les autres seront auditionnés dans un second temps.



Le président LR du conseil départemental et le président LR de la région Paca avaient immédiatement demandé le démantèlement de ce lieu, installé dans un ancien centre de colonie de vacances de la SNCF, qui devrait désormais le reprendre en charge.

Les associations demandent la réouverture de la frontière

Le 22 septembre, le département des Alpes-Maritimes à majorité LR avait voté une motion pour s’opposer à l’accueil de migrants en transit à Calais. De son côté, la préfecture n’a identifié aucun lieu dans le cadre du plan gouvernemental de fermeture de la .

Les associations à l’origine de cette initiative et avaient demandé solennellement le 10 octobre la réouverture de la frontière franco-italienne, que des milliers de migrants franchissent souvent au péril de leur vie. Ils avaient également accusé la France de violer ses propres engagements internationaux, notamment vis-à-vis de l’Italie où plus de 130.000 débarquements ont été recensés depuis janvier, mais aussi en expulsant des mineurs au mépris de la Convention des droits de l’enfant.