Etape par étape, comme on met un pied devant l’autre, Inès Pastorino revient au plus haut niveau. L’élite, qu’elle avait dû quitter pendant près de dix mois à cause d’une déchirure au psoas, doit désormais compter sur la marcheuse niçoise.

Inès Pastorino revient de blessure, mais elle revient fort. Sa première victoire de la saison, l’Azuréenne la signe au début du mois au premier tour de la saison interclubs de la division élite. Une première place lors du 3.000 m marche à Aix-en-Provence. « Ça fait du bien de retrouver le haut niveau et de gagner », confie la licenciée du Nice Côte d’Azur Athlétisme qui avait repris sa première compétition de la saison au Portugal.

« Objectif Tokyo en 2020 »

« Même si j’avais fait un temps moyen dû au manque d’entraînement [seulement un mois de préparation], cela m’a permis de refaire une longue distance sur 20 km », explique celle qui était à 9 minutes de son record personnel.

« A cause de ma blessure, j’ai fait une croix sur les JO de Rio », déplore-t-elle. Agée de 23 ans, elle est encore loin de la maturité physique des sportifs pratiquant la marche qui tourne autour de 28-30 ans. « C’est un rêve de participer un jour aux Jeux, dit-elle. Je me suis fixée pour objectif Tokyo en 2020. »

Un emploi loin de son quotidien de marcheuse

Pour l’heure, Inès se concentre sur ses entraînements : le footing, l’endurance, puis l’intégration petit à petit de séances spécifiques pour éviter les blessures. En parallèle, elle travaille pour la ville de Nice où elle est en charge de la gestion des bénévoles de l’Euro 2016.

Un emploi loin de son quotidien de marcheuse. « Je n’arrive pas à vivre de mon sport malgré quelques aides. Il est très peu médiatisé et donc il y a peu de sponsors », déplore celle qui porte régulièrement le maillot tricolore.