TECHNOLOGIEUn bracelet connecté qui s'adapte à toutes les montres

Côte d'Azur: Un bracelet connecté qui s'adapte à toutes les montres (et tous les poignets)

TECHNOLOGIEUne start-up azuréenne développe cette technologie depuis 18 mois...
Mathilde Frénois

Mathilde Frénois

Les modèles de montres connectées, trop imposants et pas assez tendance ? Lastart-up Rifft, installée à Sophia Antipolis, pense avoir trouvé le remède à ces fautes de goût.

Depuis 18 mois, elle développe un bracelet connecté qui est capable de s’adapter à toute forme de cadran de montre. « L’objectif est d’avoir un joli objet, tout en étant à la page électroniquement », vante Lucas Goreta, PDG de la société qui développe cette technologie. Il faut que sa largeur fasse entre 18 et 22 mm et le bracelet s’adapte. »



Cachés dans le cuir

La montre attachée autour du poignet, impossible de détecter qu’elle est capable de donner bien plus que l’heure en regardant tourner ses aiguilles sur le cadran. Pourtant, le bracelet CT Band permet de lire des SMS, des mails, des push d’informations, d’accepter ou de rejeter des appels, de lire le cours de la bourse ou encore de déclencher l’appareil photo. « En étant relié au smartphone, cela donne accès aux applications, précise-t-il. Mais la nouveauté, c’est que l’on combine toutes les capacités d’un bracelet physiologique. »

Des brevets déposés

Bien cachés à l’intérieur de la doublure du cuir, des capteurs informent sur les battements cardiaques, le taux d’oxygénation du sang, la température de la peau, le nombre de pas… Des données disponibles sur un petit écran incrusté dans le bracelet. « Avec ce procédé, dont on a déposé le brevet, il est possible de choisir le type de cuir, sa couleur et sa largeur », insiste Lucas Goreta.

Aujourd’hui, ces bracelets de montre sont des prototypes en phase finale de développement. D’ici trois mois, ils quitteront la start-up pour le poignet des clients. Pour avoir accès à cette technologie, il faudra compter entre 149 et 210 euros. A Sophia, une dizaine de personnes travaillent encore pour « faire de n’importe quelle montre un objet connecté », affirme son créateur.