«J’ai rien à voir avec cette affaire ». Ramzi Khachroub, le braqueur présumé de la bijouterie niçoise La Turquoise, n’en démord pas. Il nie farouchement être celui qui a accompagné Anthony Asli, le jeune homme de 19 ans tué par le bijoutier après un vol à main armée.

Depuis lundi, la cour d’assises des Alpes-Maritimes se penche, entre autres, sur le cas du Carrossois Ramzi Khachroub. Il est accusé d’être entré le 11 septembre 2013 dans la boutique, d’avoir menacé le bijoutier avec un fusil puis d’avoir pris la fuite sur un scooter, emportant 124.000 euros de bijoux.

Des contacts et un ADN

Mais Ramzi Khachroub continue de nier en bloc. Ses relations avec le second présumé braqueur qui est tombé sous les balles du commerçant ? « Je le connais depuis que je suis jeune, bonjour, au revoir, le respect, on a des amis en commun », affirme-t-il à la barre.

Son ADN retrouvé sur un bidon de javel posé à côté du scooter ? « J’habite dans une petite ville, il y a des gens qui squattent partout, qui fument la chicha dans les caves, (il y a) plein de débris, j’ai pu toucher le bidon n’importe où », poursuit-il.

Les réquisitions dès ce jeudi

Quant à son alibi, il est fourni par sa petite amie, Ramzi Khachroub étant parti dès le lendemain du braquage rendre visite à sa grand-mère en Tunisie avant de revenir quelques jours plus tard.

Les réquisitions de l’avocate générale seront prononcées ce jeudi matin.