FOOTBALLOGC Nice: Les supporters ne sont plus accros à leur stade

OGC Nice: Les supporters ne sont plus accros à leur stade

FOOTBALLLors du dernier match à domicile, l’Allianz Riviera a connu sa pire affluence...
Mathilde Frénois

Mathilde Frénois

Heureusement, la rencontre Nice-Marseille devrait redresser la barre, 25.000 places étant déjà vendues à quatre jours du match, jeudi. Mais cela fera figure d’exception.

Depuis que le Gym joue à l’Allianz Riviera, les supporters boudent les tribunes. Le stade a même enregistré sa pire affluence la semaine dernière lors de la réception de Toulouse. Seuls 12.828 spectateurs ont assisté à la victoire des Aiglons, alors que la structure peut en accueillir jusqu’à 28.655.

Atmosphère rafraîchie

« C’est très paradoxal, juge Raphaël, supporter du Gym qui n’a pas renouvelé son abonnement depuis que Nice joue à l’Allianz Riviera. D’un côté, il y a du beau spectacle, des résultats et une superbe 3e place. De l’autre, l’ambiance et la motivation font défaut par rapport à l’époque du Ray. »

Que l’atmosphère se soit rafraîchie dans le stade n’a pas échappé aux joueurs. « Nice se dit être une ville de foot, mais dans le stade, ça ne se voit pas, pestait Hatem Ben Arfa à la fin du match contre Toulouse. On a besoin de nos supporters. Et s’ils aiment vraiment le foot, ils doivent venir nous encourager. »

Embouteillages et navettes

Benjamin, lui aussi, préfère son canapé aux tribunes de l’Allianz Riviera pour voir les matchs. « Il aurait fallu construire un stade de ville, à la place du Ray, estime-t-il. Il est important pour les Niçois d’accéder au stade dans un temps raisonnable. Mais là, c’est tout simplement impossible. »

Pour se rendre à l’Allianz, Raphaël a essayé toutes les options. D’abord la navette. « On devait partir avant la fin pour espérer avoir une place dans le bus et ne pas rentrer tard au centre-ville de Nice. » Alors, le supporter opte pour la voiture. « Et le problème, ce sont les embouteillages. Même pour rentrer du match à Monaco, on a mis moins de temps », se rappelle-t-il. Paradoxal.