Vingt et une vies emportées, des centaines d’autres brisées et des quartiers entiers dévastés… Trois mois après le déluge qui avait profondément meurtri la Côte d’Azur, et notamment l’Ouest des Alpes-Maritimes, dans la nuit du 3 au 4 octobre 2015, la facture de ces inondations a été largement revue à la hausse.

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Estimée dans un premier temps entre 550 et 650 millions d’euros par l’Association française de l’assurance (AFA), elle avoisinerait en fait les 800 millions d’euros selon la préfecture des Alpes-Maritimes. Interrogé par Nice-Matin, le sous-préfet de Grasse évoque ainsi une note globale d’au moins 780 millions d’euros.

Les pertes d’exploitation des entreprises pourraient aussi atteindre les 50 millions

« Elle se décompose en 650 millions d’euros de dégâts aux particuliers ou aux entreprises, avant déduction de la vétusté, ainsi que de 130 millions d’euros de dégâts non assurables des collectivités, détaille Philippe Castanet dans les colonnes du quotidien régional. Un montant auquel il faut ajouter les pertes d’exploitation des entreprises, qui pourraient monter à terme à 50 millions d’euros, peut-être plus, car nombre d’entre elles restent très diminuées ou inactives. »

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Sur la facture des 650 millions d’euros, 60 % concernent les habitations abîmées ou totalement détruites par les flots, 10 % les professionnels et 30 % les véhicules emportés. Selon les données de la préfecture, citées par Nice-Matin, 18.000 voitures ont été touchées par le déluge, dont 10.000 sont considérées comme des « épaves ».