Les professionnels de l’immobilier azuréen voient enfin le bout du tunnel, après des mois d’attentisme. Dans les agences, le délai d’écoulement des biens dans l’ancien s’est réduit au deuxième trimestre 2015, indique la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) 06. Une tendance qui confirme le regain d’activité (+5 %) déjà enregistré en début d’année.

A Nice, s’il fallait 128 jours pour conclure une vente sur les trois premiers mois de l’année, les compromis sont désormais signés sept jours plus tôt. Et du côté de Cannes, les choses se sont encore plus accélérées. Le délai rencontré avant de pouvoir conclure une transaction est passé, sur les mêmes périodes, de 167 à 143 jours.

Des passages à l’acte, après « avoir différé les projets pendant plus d’une année »

« Enfin, les acquéreurs commencent à réaliser qu’ils n’ont aucun intérêt à attendre et que le couple prix des logements et conditions de financement n’évoluera pas dans des conditions plus favorables, confirme Frédéric Pelou, le président de la FNAIM 06. Ils passent à l’acte, après avoir différé leur projet pendant plus d’une année en moyenne. »

Sur les douze derniers mois, le prix au mètre carré a connu des variations disparates d’un coin à l’autre du département : en hausse, de +0,98 % à Cannes (4.768 euros au deuxième trimestre 2015) et +2,18 % dans le secteur de Nice (4.160 euros), ou au contraire en baisse, de -1,59 % sur la zone d’Antibes (4.243 euros) et -1,89 % du côté de Menton (4.408 euros).

« Cette reprise profite essentiellement aux accédants en résidence principale. On voit toutefois poindre à nouveau un intérêt pour la petite résidence secondaire, y compris de la part d’acquéreurs internationaux qui avaient déserté ce marché », conclut Frédéric Pelou.