TÉLÉVISIONNice: Sur le cours Saleya, «Master chef» revisite les petits farcis

Nice: Sur le cours Saleya, «Master chef» revisite les petits farcis

TÉLÉVISIONémission de TF1 a posé ses caméras dans le Vieux-Nice, ce lundi...
Fabien Binacchi

Fabien Binacchi

«Vos vingt minutes sont écoulées». Des fourneaux installés sur le cours Saleya, un garde-manger coloré... Ce lundi sur la place Pierre-Gautier, un coup de feu autour des petits farcis niçois était orchestré par Sandrine Quétier, la nouvelle animatrice de MasterChef. Tabliers bleus contre tabliers rouges... Deux équipes de deux candidats de la cinquième saison de l'émission de TF1 étaient à la bataille dans le Vieux-Nice.

Filmer dans la capitale azuréenne est une première pour le show culinaire de la Une. Quitte à jouer avec le feu! Lors de la précédente saison, la production s'était déjà fait remonter les bretelles pour une épreuve autour de la recette de la salade niçoise, que certains candidats avaient un peu trop bouleversée. Les défenseurs de la gastronomie nissarte avaient tapé du poing sur la table. La leçon a été retenue. Le but n'est pas de révolutionner les farcis, assure-t-on. «L'idée est juste de sublimer la cuisine régionale, pour l'amener vers la gastronomie», vante le producteur Jean-Etienne Rives.

Avec des produits 100 % locaux

Le tout, avec des produits 100 % locaux, garantit également la production. «Nous avons travaillé la boucherie autour de ce qui peut rentrer dans une farce, explique Vincent Meslin, le régisseur «cuisine» de l'émission. Mais aussi les vins niçois, les produits à base d'olive, les herbes fraîches et les légumes d'ici, qui collent à la saison. Nous avions des artichauts poivrade, des pâtissons ou encore des petits pois.» Cinq producteurs du cru ont été mis à contribution pour achalander le garde-manger des candidats.

Des amateurs qui ont pu obtenir l'aide du nouveau jury, règle inédite pour cette prochaine saison. Les chefs Yannick Delpech, Gilles Goujon et Christian Etchebest ont donc également mouillé le tablier sur la place.

En plus de ces chefs étoilés, sept locaux (Kamiya Takayuki, Mickaël Gracieux, Christian Plumail, Gilles Ballestra, Frédéric Galland, José Orsini et David Faure) devaient dans l'après-midi jaugeaient cette cuisine made in Nice. En tout, chaque bînome devait sortir dix entrées, dix plats et dix desserts. Diffusion envisagée à partir de fin août.