L'un des braqueurs de la bijouterie Unik à Cannes, où l'un des patrons avait été tué, s'est une nouvelle fois fait remarquer pour son comportement, relate Nice-Matin.

Mardi, Hafid Dafri comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nice. Il a écopé de huit mois de prison ferme. En cause: son attitude dans l'enceinte de la maison d'arrêt de Nice. Il était poursuivi pour outrages et menaces de mort proférés envers deux surveillants pénitentiaires. Les faits remonteraient au 10 janvier.

Le prévenu est agité, le procès se poursuit sans lui

Une agitation récurrente qu'il a eue du mal à laisser derrière les barreaux. «C'est le pot de terre contre le pot de fer, ça sert à rien que je me défende !», gronde-t-il depuis le box des prévenus, relate le quotidien. Avant de répéter à plusieurs reprises : «Je vais me taire». Agacée par l'attitude agitée du Cannois de 44 ans, la présidente du tribunal, Bernadette Rivière-Caston, le renvoie en prison. Les débats se poursuivront sans lui. C'est son avocate commise d'office Me Elisabeth Vincent qui prendra sa défense.

Hafid Dafri n'en était pas à son coup d'essai. En septembre, il avait déjà été condamné à quatre mois de prison ferme pour des violences auprès d'un surveillant pénitentiaire. Une peine doublée mardi par le tribunal correctionnel de Nice, alors que le procureur Julie Rouillard avait requis deux ans de prison, relève également Nice-Matin.

Il n'était pas question ce mardi d'aborder l'affaire du braquage où Thierry Unik avait trouvé la mort. Le procès aux assises, qui devrait se dérouler sous tension, est prévu dans moins de deux mois au palais de justice de Nice, du 13 au 24 avril.