TRANSPORTSLe ras-le-bol sur les rails

Le ras-le-bol sur les rails

TRANSPORTSPlus de 200 usagers se sont r é unis à la gare de Nice...
Fabien Binacchi

Fabien Binacchi

Stéphanie Tabary prend le train entre Nice, où elle vit, et Cannes, son lieu de travail. Le 17 avril devant la justice, elle retrouvera la SNCF, qu’elle assigne. «J’ai déposé plainte, explique-t-elle. Depuis le 30 avril 2014, je répertorie les retards, les trains supprimés, les factures de mes abonnements et celles d’essence et de péages que je suis obligé de payer à cause d’un mauvais service.» Comme elle, plus de 200 usagers du TER sur la Côte d’Azur se sont rassemblés samedi devant la gare de Nice pour exprimer leur ras-le-bol. Une première dans le département.

«Un service minable»

«Nous avons un service minable, lâche Eric Sauri, le président de l’association des Naufragés du TER Grasse-Vintimille, à l’initiative de la manifestation. On nous parle des travaux, mais le problème, c’est l’entretien des trains.» «C’est de pire en pire, peste Vinciane, qui voyage entre Beaulieu et Monaco. Les rames arrivent toujours pleines.» En 2014 en Paca, 9% des TER ont été supprimés et 18 % sont arrivés à destination avec au moins cinq minutes de retard. Pour renverser la tendance, un plan d’actions a été lancé début janvier par la SNCF. Son président, Guillaume Pépy, devrait s’entretenir «rapidement» avec Eric Sauri.


Stéphanie Tabary prend le train entre Nice, où elle vit, et Cannes, son lieu de travail. Le 17 avril devant la justice, elle retrouvera la SNCF, qu’elle assigne. «J’ai déposé plainte, explique-t-elle. Depuis le 30 avril 2014, je répertorie les retards, les trains supprimés, les factures de mes abonnements et celles d’essence et de péages que je suis obligé de payer à cause d’un mauvais service.» Comme elle, plus de 200 usagers du TER sur la Côte d’Azur se sont rassemblés samedi devant la gare de Nice pour exprimer leur ras-le-bol. Une première dans le département.

«Un service minable»

«Nous avons un service minable, lâche Eric Sauri, le président de l’association des Naufragés du TER Grasse-Vintimille, à l’initiative de la manifestation. On nous parle des travaux, mais le problème, c’est l’entretien des trains.» «C’est de pire en pire, peste Vinciane, qui voyage entre Beaulieu et Monaco. Les rames arrivent toujours pleines.» En 2014 en Paca, 9% des TER ont été supprimés et 18 % sont arrivés à destination avec au moins cinq minutes de retard. Pour renverser la tendance, un plan d’actions a été lancé début janvier par la SNCF. Son président, Guillaume Pépy, devrait s’entretenir «rapidement» avec Eric Sauri.


Stéphanie Tabary prend le train entre Nice, où elle vit, et Cannes, son lieu de travail. Le 17 avril devant la justice, elle retrouvera la SNCF, qu’elle assigne. «J’ai déposé plainte, explique-t-elle. Depuis le 30 avril 2014, je répertorie les retards, les trains supprimés, les factures de mes abonnements et celles d’essence et de péages que je suis obligé de payer à cause d’un mauvais service.» Comme elle, plus de 200 usagers du TER sur la Côte d’Azur se sont rassemblés samedi devant la gare de Nice pour exprimer leur ras-le-bol. Une première dans le département.

«Un service minable»

«Nous avons un service minable, lâche Eric Sauri, le président de l’association des Naufragés du TER Grasse-Vintimille, à l’initiative de la manifestation. On nous parle des travaux, mais le problème, c’est l’entretien des trains.» «C’est de pire en pire, peste Vinciane, qui voyage entre Beaulieu et Monaco. Les rames arrivent toujours pleines.» En 2014 en Paca, 9% des TER ont été supprimés et 18 % sont arrivés à destination avec au moins cinq minutes de retard. Pour renverser la tendance, un plan d’actions a été lancé début janvier par la SNCF. Son président, Guillaume Pépy, devrait s’entretenir «rapidement» avec Eric Sauri.