De Nice à l'assaut des charts
électro Tristan, alias The Avener, cartonne avec le titre «Fade out lines»Fabien Binacchi
A16 ans, il mixait pour la première fois, devant un public. « C'était au Grand escurial. Je faisais le warm up de DJ Flex », se souvient Tristan. Onze ans plus tard, ce Niçois truste les charts avec son titre blues, folk et électro. Fade out Lines, signé The Avener (son pseudo désormais), a déjà été numéro 1 dans sept pays, dont deux semaines en Allemagne, et il s'est hissé jusqu'à la troisième place en France. Le clip vient même de dépasser les trois millions de vues sur Youtube ! Ça n'était pourtant pas gagné. « Je l'ai sorti fin 2013, sans promo, avec le label 96 Musique, raconte à 20 Minutes le musicien de 27 ans. Quelques mois plus tard, on signait avec Capitol music (Universal). Ils l'ont fait ressortir officiellement en juillet. » Depuis, c'est l'emballement.
Un premier album en janvier
The Avener multiplie les dates et peaufine la sortie de son album, prévu pour le 19 janvier. « Il nous reste trois morceaux à mettre en boîte, explique Tristan. Il y aura 40 % de compos à moi et pour le reste, j'ai travaillé sur des reworks ». Des tubes d'Ayo, John Lee Hooker ou Sixto Rodriguez qu'il met à sa patte, celle d'une électro raffinée. Comme il l'a fait pour The Fade Out Line de Phoebe Killdeer. Dans The Wanderings Of The Avener, il va compiler « (ses) dix dernières années à faire le DJ. » Le musicien, classique d'origine (il a étudié le piano, avant d'intégrer le conservatoire de Nice en « électro-acoustique »), a été résidant à l'ancien Iguane café, au port de Nice, et au High club, pendant deux ans, sur la Prom'. « Puis en 2010, je suis monté à Paris. Là-bas, j'ai sorti quelques vinyles, mais la mayonnaises n'a pas pris, confie aussi Tristan. Alors je suis revenu à Nice. » Et dès qu'il le peut, avec son nouvel emploi du temps serré, il monte travailler dans son studio du moyen-pays... à Bonson. CQFD !