« Les malades seront traités à Marseille, pas à Nice »
Derrière les panneaux mis en place tout récemment pour informer les éventuels porteurs de la maladie se cache une procédure très précise. « C'est à Marseille que seront gérés tous les cas Ebola, pas à Nice », prévient d'emblée Bruno Adami. « A partir du moment où un cas suspect se présente à l'hôpital, nous l'isolons dans une salle protégée et l'équipons d'un masque pour éviter toute contamination. Puis on appelle le SAMU qui le transfère directement à Marseille, vers le service des maladies infectieuses et tropicales », ajoute le responsable de l'unité d'accueil des urgences de Saint-Roch. Même chose à l'aéroport dont le rôle est de « remettre le patient dans de bonnes conditions au SAMU puis de prendre les coordonnées des passagers et du personnel navigant », résume Jean-Marc Severino, chef du service sécurité sanitaire à l'aéroport.