Une course-poursuite entre une berline noire et des policiers sur la place du Palais de justice de Nice, transformée en banque monégasque, une terrasse de restaurant qui explose près du cours Saleya... Pas d'inquiétude, ce n'est que fiction pour le grand écran. Depuis lundi, Franck Martin alias « le Transporteur » est en mission à Nice. Devant l'hôtel Negresco et sur la Prom' lundi, l'équipe a posé ses caméras dans le Vieux-Nice mardi. Une scène qui a attiré de nombreux curieux notamment au moment où le tournage a dù être mis en pause après que la berline du héros est venue s'encastrer sur un plot rétractable...

De retour en septembre

« Ils doivent rester entre quatre et cinq semaines dans les Alpes-Maritimes. Quasiment tout le film y est tourné », se félicite Evelyne Colle, la directrice de la commission du film azuréenne qui espère des « retombées économiques conséquentes ». Si des scènes de Transporter Legacy doivent aussi être tournées à Antibes, Menton, Cannes ou Monaco, l'équipe devrait revenir à Nice en septembre pour une nouvelle mise en boîte. « Vous ne pourrez pas louper la ville dans le film », sourit un régisseur. Un nouvel opus sans Jason Statham, remplacé par Ed Skrein, connu pour son rôle dans la série « Game of Thrones ».

Après une année 2013 « exceptionnelle », selon Evelyne Colle, le cru 2014 devrait être pour le moins « remarquable ». Et 2015 pourrait aussi commencer sur les chapeaux de roues avec un film tout droit venu de... Bollywood. Les repérages devraient intervenir d'ici quelques mois, selon la directrice de la commission du film azuréenne. « Nous avons aussi appris que la suite de Minuscule sera tournée dans le Parc du Mercantour », assure cette dernière. Si des discussions sont encore en cours pour la venue de la productrice Alexandra Fechner sur la Côte, le tournage de La Dame dans l'auto du Niçois Joann Sfar est assuré. Pour la fin de l'année, les vallées du Belvédère et du Boréon accueilleront aussi le tournage d'un nouvel opus de Belle et Sébastien. En 2013, l'industrie cinématographique a permis d'injecter directement quelque 33 millions d'euros dans l'économie azuréenne.