Les fans des Machines de l’île, incontournable site culturel et touristique de Nantes, risquent d’être un peu déçus. Alors que le Grand éléphant doit reprendre du service samedi, pour une nouvelle saison, il ne faudra pas s’attendre à de gros changements. Comme l’année dernière à sa réouverture, la galerie ne présentera pas de nouvelle créature, comme il était pourtant d’usage avec le caméléon, les papillons, ou le paresseux. « Il n’y aura pas de nouvelle œuvre, mais on se réinvente en permanence, assure la directrice Hélène Madec, lors d’une conférence de presse ce mardi. Nous proposerons cette année une nouvelle expérience de nocturne, ce qui nous rend très heureux. »

Alors que la saison dernière a été marquée par l’abandon du projet d’Arbre aux hérons et un changement de direction, celle qui s’ouvre ne sera donc pas synonyme de grosse révolution, mis à part ces ouvertures en soirée, donc, une fois par mois entre 19 heures et 22 heures. La première aura d’ailleurs lieu ce samedi. « Il y aura des jeux de lumières et de fumées qui donneront du relief au site, promet la directrice. Il y aura aussi des voyages du Grand éléphant à la nuit tombée. » D’autres légers ajustements d’horaires ont été décidés, dans le but d'« optimiser le parcours visiteur ».

Le Grand héron visible en 2025 ?

S’il ne sera donc pas visible dans la galerie, le Grand héron ne devrait pas non plus déployer ses ailes aux abords du site cette année. « On travaille sur un projet pour 2025 mais je ne peux m’engager sur rien. Le Grand héron fait partie d’un récit qui doit rester cohérent », promet Hélène Madec.

En attendant, il faudra aussi composer avec les lourds travaux du pont Anne-de-Bretagne qui s’annoncent. Avec le gros chantier et la fermeture aux voitures, il y aura forcément des impacts même si le site restera « ouvert et accessible », notamment aux piétons et aux vélos.

L’an dernier, les Machines de l’île ont encore attiré énormément de visiteurs, avec 670.000 entrées comptabilisées.