Nantes : Des investisseurs et banquiers seraient « prêts » à financer l’Arbre aux hérons
CULTURE•La CCI fait savoir qu’une solution de financement privée, avec des investisseurs et banquiers, est sur le point d’être trouvéeF.B., J.U.
L'essentiel
- La chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Nantes-Saint-Nazaire affirme avoir trouvé une solution pour financer l’Arbre aux hérons.
- Nantes métropole avait annoncé en septembre renoncer au projet en raison de son coût grandissant.
«L’Arbre aux hérons n’a pas dit son dernier mot », affirmaient « haut et fort » ses concepteurs, François Delarozière et Pierre Oréfice, dans une déclaration publique en date de jeudi dernier. Cinq jours plus tard, la tendance semble se confirmer puisque la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Nantes-Saint-Nazaire fait savoir qu’une solution de financement privée est sur le point d’être trouvée.
« Nous avons trouvé un modèle économique, avec des investisseurs et des banquiers qui sont prêts, indique à 20 Minutes Yann Trichard, le président de la CCI, confirmant une information de Ouest-France. La logique, comme dans une concession, c’est que le privé vient aider le public en investissant dans une société pour construire l’Arbre, le gérer et l’exploiter. Mais l’objectif est qu’à terme, il soit rendu aux Nantais et à la métropole, qui met à disposition un emplacement. »
Investisseurs et non mécènes
L’ambitieux projet, qui prendrait la forme d’une structure métallique végétalisée sur laquelle le public pourrait déambuler, au cœur de la carrière Misery, est actuellement estimé par la CCI à « 53 ou 55 millions d’euros ». Un budget qui pourrait être prochainement bouclé dans la mesure où proposer aux entreprises et particuliers de devenir investisseurs, et non mécènes comme jusqu’ici envisagé, susciterait davantage d’engouement.
Si la relance du projet serait donc « possible », selon la CCI, beaucoup de détails sont encore à régler avant de présenter le dossier à la présidente de Nantes métropole et d’engager des discussions. En raison d’une explosion des coûts, Johanna Rolland avait décidé il y a deux mois d’abandonner le projet, qui devait être financé à un tiers par la métropole, un tiers par des acteurs publics et un tiers par des acteurs privés. Nantes métropole avançait alors un coût total estimé à 80 millions d'euros.
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