Géant de la distribution de publicité dans les boîtes aux lettres, Adrexo a été condamné par les prud'hommes de Nantes à verser plus de 950 000 euros à vingt-trois de ses distributeurs. « Ils étaient soumis à des cadences de distribution intenables », explique Stéphane Tomaszek, conseiller juridique du syndicat SUD-PTT en Loire-Atlantique et Vendée. « Du coup, les salariés finissaient le travail sur leur temps libre et étaient payés en moyenne 50 % au-dessous du Smic. »

« Ce sont des cadences tenables, définies par des experts et validées en 2005 dans une convention collective par tous les syndicats représentatifs de la branche, dont ne fait pas partie SUD », réplique Frédéric Pons, président d'Adrexo. L'entreprise va faire appel, comme l'avait fait son concurrent Médiapost (groupe La Poste). Celui-ci avait été condamné en novembre par les mêmes prud'hommes de Nantes à verser plus d'1,1 million d'euros à trente-trois de ses anciens salariés. W

G. F.