SANTEMoins connues que le CHU, les Urgences du Confluent s'agrandissent à Nantes

Nantes : Les Urgences du Confluent s’agrandissent pour pouvoir accueillir plus de patients

SANTEL'hôpital privé lance d'importants travaux dans son service d'urgences pour mieux accueillir les patients dans un contexte de croissance démographique
Frédéric Brenon

Frédéric Brenon

L'essentiel

  • La métropole nantaise ne compte que deux services d'urgences: celui du CHU et celui du Confluent.
  • Situé entre Nantes et Rezé, l'hôpital privé du Confluent appartient au groupe Vivalto.
  • Le chantier des Urgences va durer un an, sans arrêt de l'activité.

Il tourne 24h/24, sept jours sur sept, depuis 17 ans. Mais il demeure peu connu du grand public. A environ deux kilomètres des Urgences du CHU de Nantes, l’hôpital privé du Confluent dispose, lui aussi, d’un service d’urgences. Accessible à tout le monde, il a accueilli 32.000 patients l’an passé. Un volume d’admissions que l’établissement entend bien porter à 40.000 d’ici à 2030 afin « d’accompagner la croissance démographique de la métropole nantaise ». Voilà pourquoi d’importants travaux d’agrandissement et de restructuration sont lancés en juin.

Le chantier, qui doit durer un an, permettra l’ajout de 470 m2 sur un total de 1.273 m2. « Nous observons des situations de congestion qu’il fallait résorber. L’attente est en effet anxiogène pour les patients. On va donc augmenter les surfaces mais aussi différencier les parcours dans le service pour, in fine, améliorer l’accueil », justifie Didier Delavaud, directeur général de l’hôpital Confluent.

Cinq services d’urgences en Loire-Atlantique

Concrètement, les entrées des personnes pouvant se déplacer par leurs propres moyens et celles des personnes amenées en brancard seront séparées. Des box supplémentaires seront créés. Un salon d’attente sera conçu pour les familles. Un auvent extérieur sera aménagé. Coût total des travaux : 3,3 millions d’euros. « L’activité ne peut en aucun cas s’arrêter. Mener le chantier de front est donc un véritable défi », souligne le directeur.

Image de synthèse du futur service d'urgences du Confluent, à Nantes.
Image de synthèse du futur service d'urgences du Confluent, à Nantes. - AIA architectes

Contrairement aux idées reçues, se soigner aux Urgences de l’hôpital privé ne revient pas plus cher aux patients. « La prise en charge de la Sécurité sociale est la même » qu’aux Urgences du CHU, explique Didier Delavaud. La patientèle du Confluent s’étend sur une bonne partie de la moitié sud du département de Loire-Atlantique​, lequel totalise cinq services d’urgences généralistes : deux à Nantes, un à Saint-Nazaire, un Ancenis et un à Châteaubriant. Tous sont publics, sauf les Urgences du Confluent.

Avec 125.000 passages l’an passé, les Urgences du CHU de Nantes sont, de loin, les plus fréquentées. « Le public et le privé ont tous deux leur raison d’être. Ils sont extrêmement complémentaires », considère Jean-Jacques Coiplet, directeur de l’agence régionale de santé (ARS), rappelant que « c’est le 15 (Samu) qui oriente les patients vers tel ou tel établissement ».