A Nantes, un mois de grève à la clinique du Parc, le conflit s'enlise

Nantes : Un mois de grève à la clinique du Parc, le conflit s’enlise

SOCIALUne médiation va débuter mardi à Paris pour tenter de trouver un accord entre les grévistes et la direction
Frédéric Brenon

Frédéric Brenon

Le conflit s’enlise et les portes de la clinique du Parc restent closes. L’établissement privé de santé, installé rue Paul-Bellamy à Nantes, est paralysé depuis quatre semaines par un conflit social. La majorité du personnel (50 salariés) mène une grève afin d’obtenir une revalorisation des salaires et de « meilleures conditions de travail ». Les négociations n’aboutissant pas, la clinique, spécialisée en psychiatrie, a dû, chose exceptionnelle, être vidée de ses patients il y a quinze jours. Ces derniers ont été renvoyés chez eux ou transférés vers d’autres établissements.

« Notre revendication principale porte sur 100 euros nets de revalorisation salariale. Les propositions de la direction sont diluées dans des primes ou avantages que tous les salariés ne percevront pas. Ce n’est pas satisfaisant », regrette Fanny, l’une des porte-parole des grévistes.

Une reprise de dialogue à Paris

« Une négociation, c’est lorsque les deux parties font un pas vers l’autre. Depuis le début du conflit, on a franchement l’impression que les grévistes campent sur leurs positions sans faire aucune proposition réelle et sérieuse », déplorait la directrice de l’établissement, Véronique Bertin, en fin de semaine dernière.

Pour tenter de trouver une issue, une médiation, animée par un médiateur indépendant, se déroulera ce mardi à Paris. « Ça peut être une bonne chose car le dialogue est rompu, commente Fanny. Les grévistes veulent avancer. On veut retrouver une vie normale. On veut aussi que les patients puissent revenir. »

La clinique du Parc appartient au groupe Ramsay Santé.