Nantes : Six oeuvres du Voyage à Nantes ne seront pas démontées
CULTURE•Elles intègrent le « parcours permanent » et restent donc visibles toute l’année
J.U.
Quand il n’y en a plus, il y en a encore. Alors que le Voyage à Nantes 2020 a fermé ses portes dimanche soir, certaines oeuvres sont toujours visibles. Comme chaque année, les organisateurs ont décidé de rendre pérennes une petite partie des installations artistiques présentées cet été. Cette fois, elles seront au nombre de six à intégrer le « parcours permanent ». Rendez-vous sur l’île de Nantes pour les observer.
Au Hangar à Bananes, les bottes géantes de Lilian Bourgeat trônent toujours au potager de la Cantine, tout comme cet arbre remarquable de 20m de haut qu’a choisi de planter l’artiste Evor, au milieu des grands immeubles du boulevard de la Prairie-au-Duc. Devant l’école Vatel, on pourra (re) découvrir les Brutalistes de Martine Feipel et Jean Bechameil, qui cachent deux fours à pain. L’œuvre « In a Silent Way », avec ces deux grosses têtes blanches, se trouve toujours dans la halle 6.
L’enseigne de la chapellerie située rue de la Paix ne bougera pas. Le court-métrage de Mrzyk et Moriceau, diffusé à la grande brasserie du bas-Chantenay, sera quant à lui visible à la gare de Nantes une fois inaugurée, dans quelques mois.
Pas de rideau d’eau
Malgré l’enthousiasme qu’il a suscité, le rideau d'eau de la place Graslin ne figure pas dans cette liste. « Ce n’est pas possible d’un point de vue technique, a justifié Jean Blaise, le directeur du Voyage à Nantes. La structure du théâtre n’est pas faite pour cela, et l’opéra doit rouvrir. »