A l’heure où le coronavirus occupe toutes les conversations, on oublierait presque que la grippe saisonnière est toujours active. Le virus vient d’ailleurs tout juste de descendre de son pic épidémique en Pays-de-la-Loire, rapporte l'agence régionale de santé. Depuis le début de l’hiver, il a entraîné l’hospitalisation d’une centaine de « cas graves » dans la région. Il a également provoqué le décès d’au moins six personnes sur ce territoire. Une mortalité « en deçà des années précédentes », constate l’ARS.

A titre de comparaison, sept cas confirmés de coronavirus ont, pour le moment, été recensés en région Pays-de-la-Loire. Trois malades sont hospitalisés au CHU de Nantes, quatre à Angers. Leur état de santé est jugé « rassurant ».

Les gestes barrières sont les mêmes

Le mode de transmission et les symptômes de la grippe saisonnière sont « assez similaires » avec ceux du coronavirus, indique l’ARS. « Les gestes barrières préconisés contre le covid-19 sont donc très efficaces également pour diminuer l’intensité de l’épidémie de grippe », insiste l’ARS. Le taux de mortalité du coronavirus semble, à ce stade statistique, supérieur à celui de la grippe.

A la différence du covid-19, un vaccin contre la grippe existe, même s’il faut le renouveler annuellement et que son efficacité est, certaines années, modérée. Reste que son taux d’adhésion est faible puisque seuls 47 % des personnes considérées à « risque » sont vaccinées cet hiver, selon Santé Publique France.