FAITS DIVERSLe Voyage à Nantes dit « avoir été trompé » après les accidents de lampions

Le Voyage à Nantes estime « avoir été trompé » après les accidents de photophores

FAITS DIVERSSeize photophores s'étaient embrasés vendredi soir, faisant six blessés dont un grave
Un véhicule des sapeurs-pompiers de Loire-Atlantique (illustration).
Un véhicule des sapeurs-pompiers de Loire-Atlantique (illustration). - F.Brenon/20Minutes
Frédéric Brenon

Frédéric Brenon

Quatre jours après les accidents survenus lors d’allumage de lampions à l’occasion de la Nuit des Tables de Nantes, le Voyage à Nantes (VAN), organisateur de l’événement, donne des précisions sur ce qui a pu se dérouler. Un total de 16 photophores en verre, prévus pour apporter une ambiance chaleureuse à cette soirée populaire, s’étaient embrasés dans divers restaurants de la ville. Un blessé grave est à déplorer : le chef étoilé de L'Atlantide 1874, Jean-Yves Guého. Cinq blessés légers sont également recensés : trois professionnels de la restauration et deux clients.

« Nous savons aujourd’hui que les photophores sont conformes à la commande qui a été passée », indique le Voyage à Nantes, qui « prendra bien évidemment toutes ses responsabilités ». C’est le produit inflammable utilisé qui serait en cause. « Si lors de l’achat il présentait les mêmes caractéristiques, la composition était en fait différente du produit utilisé lors des tests effectués pour la préparation de l’événement », précise l’équipe dirigée par Jean Blaise.

« Induits en erreur »

« Nous estimons avoir été trompés et induits en erreur lors de l’achat de ce produit de consommation domestique, achetable par tout particulier. Nos assurances entreprendront des recherches en responsabilité complémentaires » auprès du revendeur, ajoute le VAN.

Souffrant de plusieurs brûlures, le chef Jean-Yves Guého n’a pas repris le travail. Sa famille ne « souhaite pas communiquer sur son état de santé ». Elle précise toutefois que le restaurant L’Atlantide 1874 est ouvert normalement. Il en était d’ailleurs de même dès le lendemain de l’accident.

Plus de 12.000 assiettes ont été vendues vendredi lors de la Nuit des Tables de Nantes.