Nantes: La «promenade des sept belvédères» dévoile ses étonnants points de vue
URBANISME•Un parcours piéton a été aménagé sur la butte Sainte-Anne à Nantes. Il domine le site du futur Arbre aux héronsFrédéric Brenon
L'essentiel
- La nouvelle promenade est accessible depuis vendredi soir.
- Elle comprend sept belvédères. Six sont déjà achevés.
- Le site sera enrichi par l'ouverture du Jardon extraordinaire en septembre. Puis l'Arbre aux hérons en 2023.
«Wahou, la classe, ça en jette. J’habite juste à côté, ce sera parfait pour profiter du soleil », s’enthousiasme une riveraine en s’asseyant sur un banc du belvédère des Rêveries. Depuis l’imposante structure en bois façon pergola, se dégage un panorama sur la Loire, le Hangar à bananes, Trentemoult. Et, en contrebas, la carrière Miséry, hôte du futur Arbre aux hérons.
Ce samedi, les Nantais sont invités à découvrir la nouvelle « promenade des sept belvédères ». Ouvert depuis vendredi soir, le parcours s’étire sur la butte Sainte-Anne, de la rue de l’Hermitage à l’avenue de Lusançay, en passant par le square Marcel-Schwob.
Le belvédère de Kawamata impressionne
Pour l’heure, six points de vue sur les sept prévus à terme ont été aménagés. Trois étaient déjà existants mais ont été « transformés et mis en valeur ». Trois autres sont entièrement neufs et ont la particularité de surplomber le vide. « C’est la seule partie de Nantes où il y a un peu d’altitude. C’est bien qu’on puisse s’y balader », apprécie Virginie.
Le plus spectaculaire des trois est sans conteste le belvédère de l’Hermitage, signé de l’artiste japonais Tadashi Kawamata. Déjà bien visible depuis le quai de l’Aiguillon, il n’ouvrira ses portes au public que le 6 juillet pour le coup d’envoi du Voyage à Nantes. Evoquant un nid, sa passerelle de 36 m de long provoquera des frissons chez certains. Sa facture a également de quoi impressionner : 1,3 million d’euros, 285.000 euros de plus que ce qui était envisagé.
Le dernier des sept belvédères ouvrira courant 2020. Baptisé le Phare de la Loire, il permettra de relier, via un escalier métallique conçu par François Delarozière, le square Schwob au Jardin extraordinaire. Ce jardin exotique, justement, dévoile déjà ses palmiers, bananiers et autres fougères arborescentes. Sa mini-rivière vient même d’être mise en eau. Mais il faudra attendre septembre prochain, comme prévu, pour s’y rendre et s’étonner devant sa cascade de 20 mètres de haut.
Quant à l’Arbre aux hérons, immense structure métallique végétalisée peuplée de créatures mécaniques, il devrait ouvrir en 2023. Il sera alors le moteur d’un site programmé pour devenir l’un des plus touristiques de la ville.