Nantes: Trier tous les emballages en plastique, ce sera possible dès cette année dans la métropole
ENVIRONNEMENT•Les pots de yaourt, films plastique et autres barquettes pourront enfin être recyclés à partir de cette annéeFrédéric Brenon
C’est l’une des décisions importantes du conseil métropolitain réuni ce vendredi. Les élus de Nantes métropole ont voté l’extension des consignes de tri des emballages en plastique. L’idée est la suivante : en plus des bouteilles et flacons plastiques, qui se trient depuis longtemps, les habitants devront bientôt mettre dans leur bac ou sac jaune tous les autres emballages en plastique (pots de yaourt, barquettes, films plastiques, tubes…). Ces déchets, qui jusque-là étaient incinérés, pourront enfin être recyclés.
Pour toute la métropole en 2021
Ce changement deviendra une obligation nationale en 2022. Mais, sans attendre, il sera testé dès juillet dans certains quartiers d’Orvault et de Carquefou. Puis il sera appliqué « dès octobre-novembre 2019 » à l’ensemble de la ville de Nantes ainsi qu’aux communes de La Montagne, Saint-Jean-de-Boiseau et Le Pellerin. Enfin, toutes les communes de Nantes métropole seront concernées à partir de janvier 2021.
« Enfin ! On n’aura plus à se torturer l’esprit pour savoir dans quelle poubelle va ce pot de yaourt ou ce couvercle plastique », se réjouit Michèle Gressus, vice-présidente de Nantes métropole.
Pour rappel, 100.000 Nantais disposant d’un bac jaune ont déjà la possibilité de trier l'ensemble de leurs emballages en plastique, dans le cadre d’une expérimentation menée depuis 2012 avec l’organisme Citeo (ex Eco-emballages). Un grand nombre d’entre eux l’ignorent.
Un test sur les biodéchets
En parallèle de l’extension des consignes de tri pour le plastique, Nantes métropole va expérimenter une collecte séparée des biodéchets à partir de novembre 2019. Cela se déroulera dans le grand quartier Nantes-nord pour une durée minimale de six mois. Quelque 1.400 foyers seront concernés par ce test dont le but est qu’il soit « suffisamment significatif pour permettre d’envisager un déploiement à plus grande échelle », explique Michèle Gressus.