La mort d’Aboubakar Fofana, tué par un policier lors d’un contrôle début juillet, avait enflammé les quatre nuits nantaises consécutives. Le jeune homme avait été touché au cou par le tir d’un CRS début juillet lors d’un contrôle policier. Il est mort peu après à l’hôpital. Le policier auteur du tir a été mis en examen puis remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Aboubakar Fofana avait été touché au cou par le tir d’un CRS à Nantes. Le policier auteur du tir a été mis en examen puis remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Vidéosurveillance et ADN au service de l’enquête

Les deux suspects ont été mis en examen pour destructions et dégradations par incendie et vols par effraction. Ils avaient été interpellés et placés en garde à vue mercredi après une enquête de la cellule de lutte contre les incendies (Cliva) de la police nantaise.

Leur arrestation a été rendue possible grâce à l’exploitation d’images de vidéo-surveillance et à des relevés d’empreintes digitales et de profils ADN sur le lieu de commission des infractions, intervenues dans la nuit du 3 au 4 juillet.

Le jeune homme de 17 ans a reconnu durant sa garde à vue le vol de deux paquets de cigarettes et sa participation à l’incendie de la mairie annexe du quartier des Dervallières ainsi qu’à la dégradation de la maison de la Justice et du Droit, selon la police. Quant au suspect de 15 ans, il a reconnu des vols dans un Tabac-Presse et sa participation à l’incendie de plusieurs bâtiments sur la place des Dervallières, d’après la même source.