URBANISMEUne plage et une piscine flottante au bassin Saint-Félix?

Nantes: Une plage et une piscine flottante au bassin Saint-Félix?

URBANISMENantes métropole a dévoilé des intentions de transformation des berges du bassin Saint-Félix...
Frédéric Brenon

Frédéric Brenon

L'essentiel

  • L'idée générale est de repousser le stationnement et de rendre l'espace aux piétons.
  • Une piscine flottante pourrait être installée sur le bassin.
  • Les travaux ne devraient pas débuter avant la fin du mandat suivant (2020-2026).

Nantes métropole a dévoilé ce lundi midi les « grandes intentions » qui vont dicter la transformation de l’esplanade de la Petite-Hollande,​ mais aussi du quai de la Fosse et des bords de Loire jusqu’au canal Saint-Félix. Les idées, impulsées par l’agence d’urbanisme TER et co-construites avec un panel d’habitants, reposent sur deux principes : « reconquérir les bords de Loire » et « faire plus de place à la nature en ville ».

Bordé par la gare sud, le Lieu Unique, la Cité des congrès et le stade Marcel-Saupin, le bassin Saint-Félix jouit aujourd’hui d’un emplacement exceptionnel, à la confluence de l’Erdre et de la Loire. Mais ses quais sont soit dévolus au stationnement automobile, soit peu attractifs pour la promenade. Il devrait en être tout autre dans 10-15 ans.

Sable et bassin de plein air

L’intention exprimée ce lundi vise en effet à rendre l’espace aux piétons. L’agence TER suggère ainsi la création d’une plage de sable et d’espaces gazonnés et arborés consacrés à la détente et aux loisirs sur les quais occupés par des parkings.

Les aménagements futurs du bassin Saint-Félix (dessin d'intention).
Les aménagements futurs du bassin Saint-Félix (dessin d'intention). - agence TER

Plus originale encore, une piscine flottante, dotée d’un ou deux bassins de plein air, pourrait être amarrée au quai. « Si la qualité de l’eau ne permet pas la baignade il faudrait envisager un bassin fermé », précise Guillaume Hébert, urbaniste à l’agence Une Fabrique de la ville, qui collabore avec l’agence TER.

Une telle piscine flottante était l’un des 30 engagements consécutifs au grand débat citoyen sur la Loire en 2014-2015. Elle était au départ envisagée sur le fleuve mais son débit, la force des marées, rend le projet « techniquement compliqué », confie Guillaume Hébert.

« Le projet n’est pas finalisé », insiste Johanna Rolland. La concertation citoyenne et plusieurs études techniques peuvent encore affiner les décisions. Les travaux pourraient débuter, au plus tôt, à la fin du prochain mandat (2020-2026). Un délai assez long qui renforce la marge d’incertitude du projet.