Nantes: Il provoque 41.000 euros de dégâts en faisant n'importe quoi avec une voiture de location
FAITS DIVERS•Un Nantais de 22 ans a trouvé le moyen de détruire quatre véhicules avec une voiture de location qu'il n'avait pas le droit de conduire...F.B.
C’est une affaire peu ordinaire que vient de résoudre la cellule de lutte contre les incendies de véhicules automobiles (Cliva). L’histoire d’une petite combine qui s’est transformée en grand n’importe quoi. Tout a commencé le 26 juillet dernier lorsqu’une femme de 21 ans demeurant à Saint-Nazaire loua pour le compte d’un ami une voiture BMW sportive auprès d’une agence nantaise. En fait, elle servait de prête-nom au conducteur de 22 ans car celui-ci n’était pas titulaire du permis de conduire et n’avait donc pas le droit de signer le contrat de location, raconte la police.
Les ennuis s’enchaînent
Quatre jours plus tard, l’homme, toujours au volant de la BMW, roulait à vive allure sur le périphérique nord de Nantes et percuta un Renault Scenic. Pas de blessé mais le Scenic était irréparable (préjudice 10.200 euros). Le conducteur prit alors la fuite et s’arrêta quartier Chêne des Anglais où il habitait.
Dans la rue, il incendia la BMW pour effacer les traces (préjudice 27 230 euros).
Mais le feu se propagea à un véhicule Citroën Xsara (préjudice 1.200 euros) et à une Peugeot 406 (préjudice 2.000 euros) garés à côté. Montant total des dégâts : 41.000 euros.
Une fausse déclaration qui ne trompe pas la police
Pour tenter de s’en sortir, le jeune nantais demanda alors à son amie d’effectuer une fausse déclaration de vol au commissariat de Saint-Nazaire puis d’en avertir l’agence de location. C’était sans compter sur l’enquête de police.
L’analyse des clefs de la BMW, la téléphonie et une photo d’un radar prouvaient que l’ami de la jeune femme était l’auteur des faits. Celle-ci reconnut finalement avoir menti sur instructions du jeune homme. Interpellé ce jeudi dans le cadre d’une affaire de stupéfiants, il avoua toute l’histoire.
Il sera jugé en juillet 2018 au tribunal correctionnel de Nantes.