Nantes: «Oui, c'est acté, le futur stade sera la propriété du FC Nantes», explique Yoann Joubert
URBANISME•Le patron du groupe «Réalités» s'explique sur ce changement...David Phelippeau
Waldemar Kita a lâché l’information dans Ouest-France. Alors qu’il était prévu que le futur stade devait appartenir à la société YelloPark, 50 % Flava Groupe (holding de Kita) et 50 % Réalités (promoteur immobilier nantais), le président nantais a expliqué, ce lundi matin, qu’il n’excluait pas devenir finalement le propriétaire unique de la future enceinte. « Qui vous dit que je ne supporterai pas seul le stade dans deux ou trois ans ? Aujourd’hui, YelloPark repose sur une base de deux actionnaires, mais elle peut évoluer. A un moment, on ne pourra pas rester comme ça. Je ne suis pas dans l’immobilier, ce n’est pas mon job. »
Pour rappel, YelloPark, c’est ce projet privé visant à construire un stade de football de 40.000 places, environ 2.000 logements, des bureaux mais aussi une école, des commerces, un parking… En somme un « nouveau quartier » érigé entre 2022 et 2028 à l’emplacement de l’actuel stade de la Beaujoire.
Contacté ce lundi midi, Yoann Joubert, patron de « Réalités», est plus catégorique que WK. « Oui, c’est acté entre nous, le futur stade sera la propriété du FC Nantes. La décision a été prise la semaine dernière. Il y avait beaucoup d’objections sur ce sujet. » Le fait que le FCN (ou son président Waldemar Kita) n’était pas seul propriétaire du futur stade « laissait croire aux gens quelque part que l’intérêt du club n’était pas pris en compte ». Joubert poursuit : « Cela fragilisait l’ensemble du projet. Lors de son lancement en septembre, il y a tout de suite eu des objections là-dessus et elles se sont poursuivies depuis trois mois. On veut être le plus irréprochable possible. »
Joubert voit un avantage évident à ce que le FCN devienne seul propriétaire du stade : « Il peut capitaliser sur son propre équipement et cela renforce sa surface financière. » Waldemar Kita, qui envisage de changer le nom de sa holding (Flava Groupe) qui gère le FCN pour plus de clarté, expliquait ce lundi dans Ouest-France : « C’est difficile de vendre un club, alors comment voulez-vous le rendre attractif s’il ne possède pas son stade ? »