Loire-Atlantique: L'enseignement catholique manque de profs et lance un appel
EDUCATION•Confronté à une pénurie d’enseignants suppléants, le privé cherche des candidats pour enseigner en collège ou lycée…Frédéric Brenon
Confronté à un « manque important » d’enseignants suppléants dans certaines disciplines du second degré (collèges et lycées), l’enseignement catholique de Loire-Atlantique a décidé, ce lundi, de lancer directement un appel aux candidats potentiels.
La direction diocésaine recherche ainsi des diplômés (niveau L3 minimum) capables d’enseigner en lettres, espagnol, allemand, mathématiques, sciences physiques, histoire-géo, éducation musicale, technologie mais aussi biotechnologie, sciences et techniques médico-sociales…
aBesoin d’une cinquantaine de postes
Pour l’heure, quasiment toutes les classes disposent d’un enseignant, assure la direction diocésaine. Mais, les arrêts maladie allant probablement augmenter avec l’arrivée des virus, « des difficultés pourraient rapidement survenir » si les effectifs de remplaçants n’augmentent pas. « Dès la rentrée, certains postes étaient pourvus par des suppléants faute de titulaires. Notre vivier est épuisé. » Une cinquantaine de professeurs supplémentaires sont ainsi recherchés.
Pourquoi cette pénurie ? « Le métier d’enseignement est confronté à une crise de vocations, regrette la direction diocésaine. Le poste de suppléant est, de plus, précaire et mal rémunéré. » La problématique existe depuis plusieurs années mais elle « devient de plus en plus prégnante ».
Hausse des effectifs d’élèves
Les candidats intéressés peuvent postuler par mail ou par téléphone depuis le site Internet de l’enseignement catholique 44. Une réunion d’information est aussi proposée mardi 7 novembre 2017, de 17h30 à 19h, au Centre Ozanam (15, rue Leglas-Maurice à Nantes).
Un peu plus de 102.000 élèves de Loire-Atlantique sont scolarisés cette année dans l’enseignement catholique. C’est 1.433 de plus que l’an passé, soit une croissance de 1,4 %, légèrement supérieure à celle du public. Cette hausse, qui s’explique principalement par la croissance démographique du département, est particulièrement marquée dans les collèges.