Un de chute en LNH. Il fallait bien que ça arrive un soir. Le HBC Nantes, invaincu depuis le début de la saison sur la scène française (trophée des champions et championnat), a subi sa première désillusion (27-30), ce mercredi, contre une équipe de Montpellier qui s’empare seule de la place de leader (en attendant le PSG-Saint-Raphaël de jeudi soir). « Ce n’est pas illogique au vu de nos dernières prestations, reconnaît l’entraîneur Thierry Anti, placidement. On manque des shoots à six mètres, on perd beaucoup de duels… On a perdu notre jeu donc ça fait beaucoup. On n’a tout simplement pas été assez bons pour gagner ce match contre une formation de Montpellier qui mérite sa victoire. »

A Barcelone dès samedi en Ligue des champions

Devant à la pause (15-14) puis nantis de 3 buts d’avance (18-15) en tout début de seconde période, les Nantais, privés de Nyokas et Klein blessés, ont vu leur jeu se déliter dans les dix dernières minutes (23-23 à dix minutes du terme). « Il a manqué beaucoup de choses, peste le capitaine Rock Feliho. Trop de détails sur lesquels on n’a pas été assez rigoureux. On a fait trop d’erreurs et contre Montpellier, ça ne pardonne pas… » Des tirs faciles manqués, des replis défensifs pas assez tranchants, des pertes de balle intempestives. Contre 80 % des formations de LNH, ça peut passer. Contre ce Montpellier-là, invaincu en championnat et en Ligue des champions, la sanction est immédiate.

Feliho poursuit : « Cela nous pendait au nez. Depuis quelques matchs, on était moins bien. » Samedi, par exemple à Saint-Raphaël, le talent de Dumoulin (23 arrêts) avait masqué les difficultés nantaises, victorieux au final (25-26). Un mal pour un bien avant d’aller affronter, ce week-end, Barcelone dans sa salle en Ligue des champions? Peut-être. « On a de l’humilité, lance néanmoins l’ailier espagnol David Balaguer. On sait qu’on n’est pas la top équipe européenne dont tout le monde parle… »