Un premier bilan plutôt flatteur. Six mois après son ouverture au public, le nouveau musée d’arts de Nantes totalise déjà 220.000 entrées. Un chiffre forcément positif quand on sait que l’objectif du musée est d’attirer entre 200.000 et 250.000 visiteurs par an, annonçait sa directrice, Sophie Lévy.

«C'est un chiffre absolument considérable », commente, enthousiaste, Johanna Rolland, présidente de Nantes métropole. Et d'ajouter: « plus de 5.000 élèves des communes de la métropole ont déjà pu bénéficier de cette démarche culturelle ».

Sur les seules Journées du patrimoine en septembre, près de 12.000 visiteurs avaient parcouru les salles et couloirs du musée. La nocturne gratuite du jeudi (19h à 21h) suscite, elle aussi, un vrai engouement. « Qu’ils viennent d’un spécialiste ou d’un néophyte, on reçoit des commentaires similaires d’un musée qui plaît et présente une forme évidence. C’est le signe que le parcours artistique choisi est cohérent », se félicite David Martineau, adjoint au maire de Nantes en charge de la culture.

L’art contemporain renforcé

L’ancien musée des Beaux-arts, situé rue Clemenceau près de la gare, est resté fermé près de six ans afin de subir des travaux d’agrandissement et de modernisation. Un nouveau bâtiment, dédié à l’art contemporain, est notamment sorti de terre. Il a été inauguré par la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, le 23 juin.

Grâce à une politique constante d’acquisition d’œuvres depuis le XIXe siècle, le musée est doté d’un fonds de 13.000 tableaux, photographies ou vidéos allant du XIIIe au XXIe siècles, dont la moitié est postérieure à 1900.

Parmi les œuvres phares : Le Songe de Joseph (XVIIe) de Georges de La Tour, le Portrait de Madame de Senonnes de Jean-Auguste-Dominique Ingres, Les Nymphéas à Giverny de Claude Monet ou encore les photographies de l’artiste surréaliste nantaise Claude Cahun.