Après l’accueil de la filière internationale (100 étudiants) lundi, ce mardi est jour de rentrée pour les 300 étudiants (L1, L2, L3, M1 et M2) de l’école des beaux-arts de Nantes. Une reprise forcément particulière puisqu’elle s’effectue dans des nouveaux locaux. Etablie jusque-là sur deux sites (près de l’hôtel de ville et quartier Saint-Félix), l’école a en effet intégré les anciennes halles Alstom n°4 et n°5 sur l’île de Nantes.

Trois ans de travaux

Le chantier aura duré près de trois ans, sous la houlette de l’architecte Franklin Azzi. Dans un décor faisant la part belle à la transparence et aux éléments industriels passés, l’établissement dispose de salles de cours, de grands plateaux, de coursives, d’un amphithéâtre, d’une bibliothèque, d’une galerie d’exposition ou encore d’une épicerie solidaire.

Equipé d’une originale table circulaire, le grand parvis de l’école a vocation à devenir un espace public. « Tout le monde est ravi du résultat, estime la direction des beaux-arts. Le bâtiment est prêt. Il reste juste quelques finitions, poser la signalétique par exemple… »

Jusqu’à 500 étudiants à terme

L’arrivée sur l’île de Nantes lui permettra d’élaborer des projets communs avec les écoles voisines, comme l’école d’architecture ou les pôles des arts graphiques. L’école des beaux-arts veut aussi profiter de l’occasion pour accroître ses effectifs : jusqu’à 500 étudiants à moyen terme, dont 30 % d’étrangers.

Les autres halles Alstom s’apprêtent, elles aussi, à changer de vie. La halle 6 accueillera courant 2018 un hôtel d’entreprises et la Cantine numérique, tandis qu’un grand espace restauration ouvrira fin 2018 dans les halles 1 et 2 bis. Un pôle universitaire consacré aux cultures numériques sera aussi inauguré à la rentrée 2018, puis une plateforme d’animation économique est attendue mi 2019.